Publié le 28 janvier 2021 par : Mme Ménard.
Après le premier alinéa de l’article L. 2123‑12 du code général des collectivités territoriales, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Les élus qui reçoivent une délégation en matière de sécurité sont encouragés à suivre une formation pour appréhender l’islam radical et le repli communautaire et les moyens pour lutter contre leurs manifestations. »
Les membres d’un conseil municipal ont droit à une formation adaptée à leurs fonctions. Concernant les élus adjoints à la sécurité, il importe qu’ils reçoivent une formation afin de les sensibiliser à la lutte contre l’islamisme radical.
Cette obligation est un moyen de forcer l’État à proposer des formations adaptées à la question de l’islamisme radical. Car, à l’heure actuelle, les formations dispensées « sont principalement focalisées sur le terrorisme et la détection des comportements de radicalisation à caractère violent, et peu sur les problématiques, plus larges, d’islam radical et de gestion des phénomènes de repli communautaire » (Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble, juillet 2020).
Il s’agit également de multiplier ces formations à l’attention des élus car, à ce jour, « depuis la mise en œuvre en 2018 [des formations organisées par le CIPDR sur les thématiques de la prévention de la radicalisation et du terrorisme], seules 457 personnes issues des conseils départementaux et des communes, agents territoriaux et élus locaux confondus » ont suivi cette formation. (Radicalisation islamiste : faire face et lutter ensemble, juillet 2020).
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.