Publié le 5 mars 2021 par : Mme Descamps, M. Labille, Mme Thill.
Après le dixième alinéa de l’article L. 121‑4‑1 du code de l’éducation, il est inséré un 8° ainsi rédigé :
« 8° La pratique du sport à l’école dès le plus jeune âge et la sensibilisation sur ses bienfaits en matière de santé. »
Moins de 50 % des enfants respectent les 60 minutes quotidiennes préconisées par les autorités sanitaires. En 40 ans, les collégiens ont perdu environ 25 % de leur capacité physique. De même, entre 40 et 60 % des enfants ne pratiquent pas d’autres activités physiques autre que celles obligatoires dans le cadre scolaire.
Cet amendement vise donc à créer, dès le plus jeune âge, les conditions favorisant la pratique d’une activité physique et sportive tout au long de la vie, comme l’avait préconisé un rapport de collègue Régis Juanico il y a quelques années. De nombreuses études scientifiques témoignent des bienfaits de la pratique sportive et met en avant que le développement des activités sportives dès le plus jeune âge et tout au long de la vie est un levier fondamental pour l’équilibre de notre société en termes de santé publique mais aussi de vivre ensemble et de cohésion sociale.
Le savoir-nager doit rester une priorité nationale (1200 noyades par an en moyenne), première cause de mortalité chez les moins de 4 ans. Il s’agit également de renforcer le rôle de passerelle du sport scolaire (plutôt envié chez nos voisins européens) en évitant le « décrochage sportif » (forte diminution du nombre de licenciés) dès la classe de 4ème, en diversifiant notamment l’offre de formation par un meilleur équilibre entre compétition et animation
Enfin, il est important de renforcer la valorisation des parcours sportifs au service de la réussite scolaire. L’engagement par les élèves volontaires dans les sections sportives scolaires, les options facultatives ou lourdes, les pôles d’excellence et de haut niveau sont peu pris en compte dans les parcours scolaires.
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