Lutte contre le dérèglement climatique — Texte n° 3875

Amendement N° CSLDCRRE3663 (Rejeté)

Publié le 3 mars 2021 par : Mme Yolaine de Courson.

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Après l’article L. 121‑8 du code de l’éducation, tel qu’il résulte de l’article 2, il est inséré un article L. 121‑9 ainsi rédigé :

« Art. L. 121‑9. – Au sens de la nomenclature des spécialités de formation telles que définies aux articles D. 311‑1 à 311‑4 du code de l’éducation, pour les formations étiquetées 210, 221 et 334 ayant pour groupe de spécialité de formation n ou s, les élèves sont sensibilisés aux enjeux théoriques et pratiques liés à l’utilisation d’alternatives aux protéines animales. Les modalités selon lesquels les élèves sont sensibilisés à ces enjeux sont définies par voie réglementaire. »

Exposé sommaire :

La production de protéines animales a un impact significatif sur la consommation des ressources végétales, sur la mobilisation des sols, sur la consommation d’eau et sur la production des gaz à effet de serre.

La consommation déraisonnée de protéines animales a des effets négatifs sur la santé.

Ainsi, Les experts recommandent de rééquilibrer dans notre régime le ratio protéines végétales/protéines animales. En France, cette évolution semble déjà engagée dans les consciences, et c’est un des objectif poursuivi par ce projet de loi.

Les élèves d’aujourd’hui étant les artisans, chercheurs, ou décideurs de demain, cet amendement vise à adapter les formations à l’enjeux crucial du XXIème siècle que représente le rééquilibrage protéines animales/ protéines végétales.

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