Lutte contre le dérèglement climatique — Texte n° 3995

Amendement N° 2199 (Rejeté)

(4 amendements identiques : 672 3091 4420 6886 )

Publié le 24 mars 2021 par : Mme Magnier, Mme Firmin Le Bodo, M. Herth, M. Kervran, Mme Kuric, M. Lamirault, M. Ledoux, Mme Lemoine, Mme Sage.

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Texte de loi N° 3995

Article 60 (consulter les débats)

Après l’alinéa 2, insérer l’alinéa suivant :

« aa) Le 2° du I est complété par une phrase ainsi rédigée : « La part minimale des produits d’origine animale visés par cette mesure est fixée par décret en Conseil d’État. » ; »

Exposé sommaire :

En l’Etat, les dispositions de la Loi EGAlim à la restauration collective privée sont pertinentes, à condition d’élargir la liste des produits éligibles aux 50 % de produits durables et de qualité. En effet la réussite de l’objectif des 50 % de produits durables et de qualité en restauration collective publique en 2022 est rendue difficile en raison de cette liste qui n’intègre, par ailleurs, aucune exigence sur l’origine des produits.
Pour répondre à un besoin de cohérence, l’extension de ces dispositions à la restauration privée, prévue par l’article 59 du projet de loi, doit nécessairement s’accompagner d’un élargissement de la liste des produits éligibles, comme proposé par le présent amendement. Sont alors concernés : les produits issus d’un PAT, ceux issus d’animaux élevés, abattus et transformés sur un même territoire, issus de démarches collectives ayant signé un accord avec l’Etat (ex : Bleu Blanc Cœur), issus du commerce équitable. Par ailleurs, l’ajout de la mention de « critères de développement durable » pour le choix des produits, permettrait de ne pas se limiter à la notion de coût environnemental, et de ne pas faire reposer le choix de l’outil uniquement sur l’acheteur, mais de s’appuyer sur des critères reconnus par tous. Enfin, l’élargissement des produits issus d’exploitations en conversion à l’agriculture biologique demandé, a pour but de ne pas se limiter aux produits végétaux.

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