Publié le 25 mars 2021 par : Mme Tuffnell, Mme Yolaine de Courson.
Le Gouvernement remet au Parlement, dans les 6 mois qui suivent la promulgation de la présente loi , un rapport dont l’objet est d’évaluer la pertinence et le coût de généraliser à l’ensemble des écoles publiques, l’offre d’un petit déjeuner gratuit hebdomadaire, initialement mis en œuvre dans le cadre de la stratégie de lutte contre la pauvreté, au bénéfice des réseaux d’éducation prioritaire, en associant à l’objectif premier d’aide alimentaire, un objectif d’éducation à l’alimentation saine et durable, valorisant les produits locaux et de qualité au sens de l’article L.230-5-1 du code rural.
Aujourd’hui ce dispositif conçu comme une aide alimentaire, fonctionne, l’État contribue au coût que cela représente pour les collectivités, mais souvent l’étiquetage aide alimentaire, stigmatise les parents, et constitue un frein.
L’objet de cet amendement est de coupler à l’objectif premier d’aide alimentaire, celui d’éduquer à l’alimentation saine et durable, et de généraliser ce dispositif à l’ensemble des écoles publiques qui souhaiteront en bénéficier avec le soutien de leurs communes.
Aujourd’hui la seule obligation pesant sur ces petits déjeuners est qu’ils ne contreviennent pas aux préconisations purement nutritionnelles, dans le cadre de ce projet de loi et du titre « se nourrir » en complément des dispositions visant à offrir le choix d’un menue végétarien, et celles visant à promouvoir les protéines végétales, il apparait cohérent de recourir au levier du dispositif du petit déjeuner gratuit pour éduquer à l’alimentation saine et durable, valorisant les produits de qualités mentionnés à l’article L.230-5-1 et régionaux dont ceux issus des PAT.
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