Protection patrimoniale et promotion des langues régionales — Texte n° 4035

Amendement N° 165 (Irrecevable)

Publié le 2 avril 2021 par : M. Di Filippo.

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Texte de loi N° 4035

Article 3

Compléter cet article par l’alinéa suivant :

« Pour que cet enseignement soit attractif pour les élèves, l’option « langues régionales » au baccalauréat voit son coefficient augmenter. »

Exposé sommaire :

Avant la réforme de 2018, les langues régionales étaient souvent utilisées comme option pour des raisons d'opportunité : les élèves étaient attirés par cette matière qui ne peut pas leur faire perdre de points. Cette option représentait alors un "vivier historique" pour l'alsacien, le basque, le breton, le catalan, le corse et l'occitan, et leurs quelque 100.000 élèves sur tout le territoire national.

À l'été 2018 sont arrivés les textes réglementaires réformant le baccalauréat. Désormais, un lycéen peut choisir une langue régionale au titre de deuxième langue vivante (LVB), mais il s’agit d’un choix compliqué puisqu’il implique une concurrence avec des matières telles que l'anglais et l'espagnol. L’autre possibilité pour l'élève est de choisir une langue régionale en tant qu'enseignement optionnel, au titre de troisième langue vivante (LVC). Dans ce dernier cas, la note est peu influente, voire anecdotique. La langue régionale prise en option facultative possède aujourd’hui un coefficient trois fois inférieur à celui des langues anciennes, ce qui ne représente qu’environ 1 % de la note finale du bac.

L’enseignement perd donc de son attractivité, qui reposait en partie sur le caractère bonifiant de l'option.

Nous devons réintroduire une notation qui encourage les lycéens à choisir de se tourner vers les langues régionales, en leur redonnant un coefficient 3 pour l’épreuve du baccalauréat.

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