Publié le 2 avril 2021 par : Mme Ménard.
À la première phrase de l’alinéa 2, après le mot :
« mourir, »
insérer les mots :
« le médecin traitant doit d’abord proposer des solutions alternatives. Après cette discussion, et si le médecin traitant l’accepte, ».
En établissant un « droit à mourir », le suicide assisté impose la volonté d'un malade à un médecin traitant.
Même si des soins peuvent donner la mort, le médecin ne le fait jamais de façon intentionnelle. Or, avec le suicide assisté, le médecin provoque intentionnellement et prématurément la mort d'une personne.
Cette violence de l'acte posé impose de ne pas le réaliser dans la précipitation. Un médecin traitant qui reçoit une telle demande doit non seulement pouvoir la décliner mais également montrer à son patient toutes les solutions alternatives qui existent.
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