Amendement N° 920 (Non soutenu)

De nombreux mécanismes physiopathologiques et la sémiologie fine du COVID-19 sont méconnus largement, malgré l’ampleur de diffusion de la maladie sur plus d’une année. Ainsi, l’affection des lignées de cellules blanches et rouges et les troubles hématologiques sont toujours largement incompris. Par ailleurs, l’intégration de l’ARN viral au génome humain notamment par transcription inverse endogène fait aussi l’objet d’études à un stade débutant. Enfin, les troubles neurologiques et neuropsychologiques liés à la maladie sont également encore largement méconnus, d’une part car l’odorat (touché dans de nombreux cas pendant la 1^ere période de 2020) est un sens mal compris, d’autre part parce que de nombreux tableaux neuropsychologiques et de symptômes neuro-psychiâtriques semblent évoluer à bas bruit, parfois de manière infra-clinique, sans que des bilans étiologiques de neuro-imagerie ou des batteries de tests neuropsychologiques aient pu être réalisés en routine, sans qu’on puisse distinguer aisément ce qui relevait de la maladie en soi ou du contexte imposé liberticide, et ce alors qu’il était coutumier de ne pas examiner les patients suite à leur diagnostic biologique de « positif au SARS-CoV2 », notamment pendant la gestion imposée en 2020. Il n’est pas impossible par ailleurs que des interactions croisées entre des conditions médicales et des traitements reliés au système respiratoire, au système cardio-vasculaire, ou au système nerveux, ou des maladies auto-immunes soient des contre-indications formelles ou relatives non encore identifiées aux types de vaccin à vecteur viral ou à ARNm disponibles sur le marché. Les soignants informés, listés dans cet article, sont d’autant plus à risque d’être soucieux pour leur santé, de par l’information éclairée dont ils disposent bien plus que la population générale..