Projet de loi de finances pour 2022 — Texte n° 4482

Amendement N° CF664C (Irrecevable)

Publié le 15 octobre 2021 par : Mme De Temmerman.

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ÉTAT B

Mission « Enseignement scolaire »

Modifier ainsi les autorisations d'engagement et les crédits de paiement en euros :

Programmes+-
Enseignement scolaire public du second degré150000000
dont titre 2150000000
Soutien de la politique de l'éducation nationale015000000
dont titre 2015000000
Enseignement technique agricole00
TOTAUX1500000015000000
SOLDE00

Exposé sommaire :

Cet amendement de crédit vise à augmenter de 15 millions d’euros, en autorisations d’engagement (AE) comme en crédits de paiement (CP), les dépenses de personnel portées par l’action 02 Sante scolaire du programme 230 « Vie de l’élève » qui a pour objectif la promotion de la santé des élèves et l’amélioration de leur qualité de vie.

Il est essentiel de renforcer l'EPS et le sport scolaire aussi bien pour des raisons de santé que d'accès à la culture sportive et artistique encore plus dans un contexte de préparation des JOP de 2024 à Paris, pour développer le vivre ensemble et le sens de l'effort. L'EPS avec le sport scolaire sont la base de la démocratisation des activités physique sportive et artistique.

Depuis la rentrée 2018, il y a eu 771 postes supprimés en EPS alors que le nombre d’élèves dans le second degré a augmenté (73 212 élèves). Pour maintenir le même taux d'encadrement qu'en 2017, le gouvernement aurait dû créer 484 postes, il en a supprimé pratiquement le double. Dans de nombreux établissements du second degré, il manque des professeur.es d'EPS pour assurer les horaires obligatoires.

Cette augmentation des AE et CP proviendrait d’un transfert de 15 millions d’euros des dépenses de personnel de l’action 1 Pilotage et mise en œuvre des politiques éducatives du programme 214 « Soutien de la politique de l'éducation nationale ».

De nombreuses études pointent les besoins de la population concernant les activités physique et sportive. La baisse de pratique des jeunes générations est alarmante à cet égard : « Entre il y a 40 ans et aujourd'hui, les enfants ont perdu 25% de leurs capacités cardiovasculaires. Désormais un enfant sur 5 en France est touché par l'obésité. L'hypertension chez les jeunes, qui n'existait quasiment pas auparavant, est de plus en plus fréquente... » analysait en février 2016 la Professeure Claire Mounier-Vehier, Présidente de la Fédération française de cardiologie. Le rapport d'information parlementaire sur l'évaluation des politiques de prévention en santé publique qualifie la sédentarité de « bombe à retardement sanitaire ».

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