Publié le 17 janvier 2022 par : M. Garot.
Dans un délai d’un an à compter de la promulgation de la présente loi, le Gouvernement remet au Parlement un rapport évaluant la nécessité de réviser la procédure d’agrément des médecins libéraux comme maître de stage des universités et envisageant de nouvelles pistes en vue d’augmenter le nombre de médecins agréés maîtres de stage des universités.
Les stages durant les études médicales constituent un levier indispensable pour faire connaître la médecine de ville aux étudiants, dont le cursus universitaire reste très centré sur les hôpitaux et même les centre hospitalo-universitaires.
Tous les étudiants doivent réaliser un stage obligatoire de médecine générale, auprès de médecins généralistes agréés maîtres de stage des universités (MSU). De plus, le code de l’éducation prévoit depuis 2019, dans son article L. 632-2, que les étudiants de médecine générale uniquement doivent réaliser un stage, dénommé stage ambulatoire en soins primaires en autonomie supervisée (Saspas), auprès de praticiens en ambulatoire.
Toutefois, seuls 11 064 praticiens étaient agréés maitres de stage des universités en 2020, soit à peine 11,7 % de l’ensemble des médecins généralistes. Cela reste très insuffisant pour s’assurer que l’ensemble des étudiants sera en mesure de réaliser ces stages.
L’objet du présent amendement est donc de demander au gouvernement un rapport permettant de d’évaluer la nécessité de réviser la procédure d’agrément et d’envisager des nouvelles pistes en vue d’augmenter sensiblement le nombre de praticiens agréés maitres de stage des universités.
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