Lutte contre les violences sexuelles et sexistes — Texte n° 778

Amendement N° CL211 (Non soutenu)

Publié le 7 mai 2018 par : Mme Bono-Vandorme.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Après l'alinéa 2, insérer l'alinéa suivant :

« L'action publique des crimes mentionnés à l'article 706‑47 du présent code et à l'article 222‑10 du code pénal, lorsqu'ils sont commis sur des personnes vulnérables, en raison d'un handicap physique, mental ou psychique apparent ou connu se prescrit par trente années révolues au jour où l'infraction a été commise. »

Exposé sommaire :

Cet amendement doit permettre à notre régime général des prescriptions de prendre en compte la spécificité des crimes sexuels à l'égard des personnes vulnérables

Le handicap mental est la conséquence d'une déficience intellectuelle. La personne en situation de handicap mental éprouve des difficultés plus ou moins importantes de réflexion, de conceptualisation, de communication et de décision.

Le handicap psychique est, quant à lui, la conséquence d'une maladie mentale.

Ainsi, la vulnérabilité des victimes coupler à une difficulté à révéler les faits, à s'exprimer ou à désigner l'auteur de l'agression peut donner une impression d'impunité au prédateur sexuel

Allonger à 30 ans la prescription de ces crimes doit permettre aux pouvoirs publics de réaffirmer leur volonté de lutter contre les crimes sexuels et violents à l'égard de ces personnes vulnérables

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cet amendement.

Cette législature étant désormais achevée, les commentaires sont désactivés.
Vous pouvez commenter les travaux des nouveaux députés sur le NosDéputés.fr de la législature en cours.