Publié le 7 juillet 2018 par : M. Colombani.
À la fin du sixième alinéa de l'article 2 de la loi constitutionnelle n° 2005‑205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l'environnement, le mot : « humains » est remplacé par le mot : « vivants ».
Cet amendement vise à affirmer que l'environnement n'est pas le patrimoine des seuls humains, mais également des autres espèces, qui ont le droit légitime de vivre dans leur milieu naturel.
Au moment où l'habitat des espèces menacées est considérablement réduit par les activités humaines - depuis le début du XXème siècle plus de 40 % des mammifères terrestres ont perdu près de 80 % de leur aire de répartition - il s'agit d'affirmer que les milieux naturels ne sont pas tous le pré carré de l'espèce humaine et que ces espaces doivent être partagés avec les autres espèces qui y évoluent depuis des millénaires.
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