Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Monsieur le garde des sceaux, je vous ai écouté avec beaucoup d'attention ; il me semble que la représentation nationale est en droit d'attendre un peu plus de considération, pour ne pas dire de respect, de votre part. Pendant que vous réfléchissiez, voyez-vous, nous avons voté la loi de la République. Pendant que vous vous êtes absenté – ce qu...

Ce n'est pas un détail, monsieur le garde des sceaux ! La règle est simple, inscrite dans la Constitution : nous sommes les représentants du peuple, et les seuls. Lorsque nous prenons une décision, à la majorité, non seulement elle n'appelle pas de remontrances de votre part, mais elle appelle du respect.

Et vos gestes de dédain ne m'empêcheront pas de vous dire qu'ici, vous n'êtes pas supérieur à nous ; qu'ici, il y a une légitimité qui n'est pas contestable, et qui est celle des représentants du peuple. Pardon de vous le dire aussi brutalement, mais cela commence à bien faire.

Nous avons voté la loi, elle vous chagrine peut-être, elle ne satisfait sans doute pas vos souhaits et vos désirs ; mais c'est désormais la loi, et vous devez désormais admettre ses avancées et la respecter.