Les amendements de Aurélien Pradié pour ce dossier

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Anthony a 30 ans ; il vit en couple avec Andréa, qui a 24 ans. Tous deux sont autistes Asperger, et tous deux perçoivent l'allocation aux adultes handicapés (AAH). Anthony commencera prochainement un travail en tant que vacataire dans la fonction publique. Sa compagne perdra alors son allocation aux adultes handicapés, bien qu'elle soit en rech...

Ces failles ont fait l'objet de dizaines de rapports, de dizaines d'évaluations, de centaines de prises de position unanimes des acteurs du handicap et de dizaines d'avis des autorités européennes et internationales, qui ne cessent de rappeler la France à l'ordre. Notre proposition de loi permet d'avancer : il n'est plus question d'attendre de...

Dans notre assemblée, la cause du handicap traverse l'engagement de plusieurs d'entre nous. Pour ce qui me concerne, je n'aurais sûrement jamais eu d'engagement politique sans ce combat pour la dignité des personnes touchées par le handicap – chacun a son histoire.

En novembre 2018, il y a trois ans presque jour pour jour, nous défendions ici même une proposition de loi visant à améliorer l'accueil des enfants en situation de handicap à l'école et le statut des accompagnants. Je garde – comme beaucoup d'entre vous, je pense – un souvenir douloureux de la manière dont ce texte a été rejeté brutalement et s...

Lors de cet épisode, la majorité a – disons-le clairement – donné une piètre image du débat parlementaire. Évitons de reproduire cette honte.

Certains sujets méritent mieux que les débats politiciens et les conflits stériles. Un choix constructif nous guide depuis le début de l'examen de la proposition de loi ; il a été nourri par vingt-cinq heures d'auditions, des dizaines d'acteurs auditionnés et un déplacement au conseil départemental de Seine-et-Marne, ainsi que par des échanges ...

En effet, le mode de calcul et de plafonnement de cette allocation entrave l'autonomie des personnes, en les maintenant dans une dépendance financière injuste et inacceptable vis-à-vis de leur conjoint.

Une telle dépendance est particulièrement difficile à vivre ; elle entraîne un sentiment d'inutilité et de perte de dignité. Ce mode de calcul absurde entraîne souvent un prix de l'amour insupportable pour les personnes handicapées : nombre d'entre elles refusent de se mettre en couple ou de vivre avec leur conjoint, car elles risquent de voir ...

Qui peut accepter de telles situations, contraires à nos principes ? En maintenant un mode de calcul et de plafonnement de l'allocation aux adultes handicapés fondé sur le revenu du foyer, la France viole tous ses engagements en matière de défense des droits humains – le Comité des droits des personnes handicapées des Nations unies, devant lequ...

Elle a fait l'objet d'un travail acharné de plusieurs de nos collègues. Le dernier débat consacré à ce sujet a tourné au psychodrame, à grand renfort de vote bloqué et de passage en force brutal, comme jamais, du Gouvernement.

Personne ne l'a oublié parmi nous, et personne ne l'a oublié parmi les Français. Sur ce sujet, le Gouvernement est buté.

Madame la secrétaire d'État, vous ne voulez pas entendre que cette injustice est insupportable ; vous ne voulez pas entendre qu'elle est méprisante et violente. Aussi longtemps qu'elle perdurera, nous bataillerons sans relâche. Le deuxième chantier qu'ouvre la proposition de loi est celui de l'élargissement et de la modernisation de la prestat...

Nous, nous voulons agir : c'est bien l'ambition de notre proposition de loi que d'en finir avec le blabla et les opérations de communication.

Le troisième et dernier chantier du texte est celui de l'humanisation des procédures administratives pour nos concitoyens en situation de handicap. Le sujet est tout sauf anodin, quand on sait que 95 % des décisions des maisons départementales des personnes handicapées sont rendues sur liste, et que seules 5 % des demandes font l'objet d'une pr...

Tout au long de la préparation du texte, j'ai tenu à travailler dans un état d'esprit responsable et respectueux de chacun. Cet état d'esprit fut le mien ; il fut aussi celui de mon groupe politique et de tous les groupes d'opposition qui ont accepté d'œuvrer avec nous pour améliorer et enrichir le texte – tous, sauf le groupe La République en ...

Madame la secrétaire d'État, vous avez vous-même refusé, purement et simplement, d'être auditionnée à l'Assemblée nationale pour préparer le texte.

En commission des affaires sociales, la majorité n'a rien proposé, rien corrigé, rien modifié. Vous avez méthodiquement et froidement supprimé chaque article de la proposition de loi : article 1, suppression ; article 2, suppression ; article 3, suppression ; article 4, suppression ; article 5, suppression ; article 6, suppression ; article 7, ...

Quelle est cette méthode détestable ? Ne pensez-vous pas que la question brûlante de la déconjugalisation de l'allocation aux adultes handicapés mérite mieux qu'un amendement de suppression ?

Ne pensez-vous pas que l'accompagnement des malades psychiques par la prestation de compensation du handicap mérite mieux qu'un amendement de suppression ?

Ne pensez-vous pas que l'humanisation des procédures administratives pour les personnes en situation de handicap mérite mieux qu'un amendement de suppression ? Je le dis clairement : la méthode que vous avez choisie est une sale méthode. Rarement un pouvoir politique aura été aussi technocratique et désincarné dans son approche des grands suje...