Les amendements de Bastien Lachaud pour ce dossier

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L'année s'achève. Vous nous demandez de voter le budget pour 2022. Vous allez l'utiliser pour faire la campagne d'Emmanuel Macron, pour essayer de faire oublier qu'il est le président des riches. Mais personne n'est dupe. Les faits sont là : ce budget est conçu pour les riches, dans un pays fracturé par la pauvreté et la précarité.

L'épidémie de covid n'est pas seule en cause, comme vous essayez de le faire croire. Quatre ans de macronisme, ce sont quatre ans d'injustice, d'obstination et de brutalité ; quatre années au cours desquelles vous avez fait ruisseler des flots d'argent de la base de la société vers le sommet, des plus pauvres vers les plus riches. Les chiffres...

Voilà votre doctrine : faire des économies sur le dos des gens, pour faire des cadeaux fiscaux à ceux qui n'en ont pas besoin. La suppression de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) est un des exemples de cette gabegie phénoménale.

Même France Stratégie le souligne ! Emmanuel Macron avait pourtant promis de revenir sur cette suppression si elle ne se transformait pas en investissements et en créations d'emplois. Le résultat est clair, pourtant vous ne bougez pas le petit doigt. Vous n'avez rien fait non plus pour rendre la fiscalité soit plus juste. L'impôt sur le revenu...

Avec quatorze tranches, tout le monde paiera sa juste part ; les riches paieront beaucoup, les autres moins. Nous voterons un plan d'urgence sociale pour résorber le chaos que vous avez laissé s'installer. En 2017, 8 millions de personnes vivaient sous le seuil de pauvreté ; elles sont 10 millions. Dans la sixième puissance économique, 8 milli...

…qui ont distribué 51 milliards de dividendes, tout en supprimant 60 000 emplois. Dans le pays, on déplore 300 000 emplois détruits, mais vous regardez ailleurs. Vous prétendez que s'il y a du chômage, c'est la faute des chômeurs. Vous avez le culot de brandir comme un argument les moins de 300 000 emplois qui ne seraient pas pourvus. Vaste fum...

Vous n'avez absolument pas mené à bien la relance nécessaire. Vous avez sécurisé les profits de quelques-uns en vidant les caisses sociales. Cela vous servira de prétexte pour dire que des réformes s'imposent et qu'il faut encore dépouiller les chômeurs, les assurés sociaux et les retraités. Voilà le tableau d'une gestion à la petite semaine, s...