Les amendements de Boris Vallaud pour ce dossier
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Madame la secrétaire d'État, j'aimerais avoir votre attention un instant. Les prestations sociales et les pensions ne sont pas des libéralités dont l'indexation ou la non-indexation relèverait du fait du prince. Leur revalorisation annuelle ne résulte pas d'une mesure prise au bénéfice des gilets jaunes, mais de l'application du code de la sécu...
Par ailleurs, si l'on se penche sur le détail de la distribution du pouvoir d'achat depuis trois ans, on constate qu'elle s'élève à 5 euros par mois pour les 10 % de Français les plus modestes et à 1 913 euros pour les 0,1 % de Français les plus riches, ce qui dénote un sens de la justice sociale tout à fait particulier ! J'aimerais appeler pl...
Vous vous battez, dites-vous, monsieur le rapporteur général, pour maintenir notre modèle social à flot, mais c'est vous qui organisez le déficit de la sécurité sociale.
Si vous considérez le périmètre de la protection sociale, plus étendu, il est en excédent depuis 2017, et cet excédent atteint 11 milliards d'euros cette année. Vous pourriez donc assurer l'équilibre global par des transferts, sans sacrifier une partie des Français. Vous proclamez qu'un euro cotisé doit entraîner les mêmes droits pour tous, mai...
Mais les 10 % des ménages les plus riches ont reçu 14 % de ce pouvoir d'achat redistribué, soit 85 euros par mois en moyenne. Quant aux 0,1 % les plus riches, les bookmakers – les vôtres – , vous leur avez rendu 1 913 euros par mois ! C'est considérable : trente fois leur poids dans la population. Alors, plutôt que de donner des leçons, introdu...
Conformément au code de la sécurité sociale, il vise à réindexer les prestations familiales sur l'inflation. Nombre d'entre elles sont versées sous conditions de ressources. Or même celles-ci, qui bénéficient aux plus modestes de nos concitoyens, vont faire l'objet d'une sous-revalorisation, entraînant une érosion du pouvoir d'achat de ceux qui...