Les amendements de Bruno Millienne pour ce dossier
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Ah non, monsieur Di Filippo, pas vous ! Vous ne pouvez pas dire cela, vous qui interrompez sans cesse les orateurs !
Ce que propose le Gouvernement, et pour lequel nous nous sommes battus pendant la campagne présidentielle, c'est effectivement une baisse du nombre des députés et des sénateurs.
S'il vous plaît, je n'ai interrompu personne et demande un peu de respect ! Cette mesure s'accompagnait de la proportionnelle, sur laquelle nous pourrons revenir si vous le voulez, mais surtout d'une augmentation des pouvoirs du Parlement, …
… notamment pour évaluer la loi et la retravailler. C'est pourquoi nous avons demandé au Gouvernement d'accepter un calendrier parlementaire qui nous permettra d'avoir les textes un peu plus tôt pour les travailler et d'avoir un peu de temps pour les évaluer par la suite. Je voudrais vous rappeler quelques vérités.
M. Dupont-Aignan proposait 400 députés et 200 sénateurs. Mes amis des Républicains – il se trouve que j'en ai – , 400 députés et 200 sénateurs, mais sans la proportionnelle.
Alors, s'il vous plaît, ne soyez pas de mauvaise foi et hypocrites ! Le problème n'est pas la réduction du nombre de parlementaires, mais bien la manière dont nous travaillerons demain.
Nous sommes arrivés à un moment du débat où les masques tombent : selon que nous soyons dans la majorité présidentielle ou en dehors, nous n'avons pas la même notion de la démocratie.
S'il vous plaît, mes chers collègues ! Je ne vous ai pas interrompus. Pour moi, la démocratie s'entend comme une juste représentation du peuple.
Je suis obligé d'être partiellement d'accord avec notre collègue Sébastien Chenu : il n'est absolument pas normal que des partis qui représentent autant de personnes en France ne soient pas représentés à l'Assemblée nationale à leur juste valeur. Les masques tombent, d'autant que ce scrutin uninominal majoritaire arrange le parti socialiste et...
Ne nous faites pas passer pour ce que nous ne sommes pas : même en tant que nouveaux députés, nous sommes sur le terrain autant que vous.
J'en reviens au nombre de députés. Monsieur Furst, vous vous inquiétez de la représentativité des députés en fonction du nombre de citoyens dans leurs circonscriptions. Je vous rejoins là-dessus, mais je vous signale encore une fois que la réduction du nombre de députés que nous proposons est exactement la même que celle proposée par votre cand...