Les amendements de Cécile Rilhac pour ce dossier

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Si nous discutons aujourd'hui encore de la suppression de la réserve parlementaire, c'est que c'était un engagement fort du Président de la République…

… pris devant les Français, lors de sa campagne électorale. Nous ne sommes pas élus pour être des gestionnaires de fonds.

Notre rôle est de voter des lois et peut-être d'en supprimer, d'approuver ou non un budget, de contrôler et d'évaluer l'action de l'exécutif. Si certains ne l'ont pas encore compris, je les invite à lire l'article 24 de notre Constitution.

Pour garder ce privilège, certains de mes collègues de l'opposition évoquent le progrès de la transparence. Certes, un effort de transparence a été fait depuis 2012, mais cela ne change rien au caractère discrétionnaire de la distribution de la réserve parlementaire, et vous le savez.

Le seul critère en vigueur demeure le bon vouloir du parlementaire. Certains sur ces bancs craignaient qu'en supprimant la réserve nous coupions les députés du peuple. Ce lien ne passerait-il donc que par la distribution d'argent public ?

Au-delà de l'aspect financier, je pense que ce lien peut être construit grâce au dialogue, grâce aux initiatives locales ou encore à la démocratie participative. Supprimer la réserve parlementaire, c'est mettre fin à une dérive clientéliste, quoi qu'en pensent nos collègues sénateurs. Un parlementaire n'a pas pour mission d'attribuer des subven...

Madame la ministre, il faut des réformes structurelles, qui nous permettent de soutenir nos associations, nos communes et tous les acteurs de nos territoires, ce à quoi le Gouvernement s'est engagé. C'est pourquoi, chers collègues, je vous invite à rejeter ces amendements, sans aucune réserve !