Les amendements de Charles de Courson pour ce dossier
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Il se fonde également sur l'article 39, madame la présidente. Nous nous sommes mis d'accord, il y a bien longtemps maintenant, pour que le président de la commission des finances soit un membre de l'opposition,…
…afin qu'il puisse porter la voix de cette dernière, ce qui est tout à fait logique. Notre président a choisi de changer de camp. Il en a toute liberté, mais le fait qu'il se maintienne à son poste pose un véritable problème de démocratie. Qui portera, tout à l'heure, la parole de l'opposition au sujet du premier chapitre du rapport de la Cou...
…devrait atteindre cinq points de PIB [en 2022], soit le double de son niveau en 2019 », et alors qu'il ne s'élevait qu'à 2,4 points de PIB en 2017 ?
Qui dira, comme le fait la Cour des comptes, que la baisse des prélèvements obligatoires de 1,7 point de PIB, c'est-à-dire de 42 milliards d'euros, a été entièrement financée à crédit, étant donné que les dépenses publiques, elles, ont augmenté entre 2017 et 2022 ?
Voici ce que répond le Gouvernement aux critiques de la Cour des comptes : « […] si nous partageons l'attention portée par la Cour à la soutenabilité des finances publiques, nous ne partageons pas son sentiment lorsqu'elle mentionne des risques possibles sur la confiance des acteurs économiques dans la capacité de la France à honorer ses engage...
Nous sommes face à un problème démocratique : dans une démocratie, l'opposition a droit à la parole ; si ce n'est pas le cas, alors que le règlement de l'Assemblée nationale le prévoit, nous sommes confrontés à un énorme problème.