Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier

8 interventions trouvées.

Sur la base de l'article 48 du règlement, madame la présidente, et dans le même esprit que le rappel au règlement que vient de faire notre collègue Jean-Christophe Lagarde. Monsieur le ministre, il faut nous répondre clairement. La réserve du vote est une possibilité à laquelle d'autres ont recouru avant vous, et que d'autres utiliseront après...

Est-ce simplement parce que le groupe La République en marche est minoritaire ce soir et que vous n'êtes donc pas certain de pouvoir compter sur votre majorité ? Il est des moments dans cet hémicycle où le coeur de la République se met à battre réellement, et c'est le cas ce soir, parce que ce qui est en jeu, c'est toute une économie, c'est not...

Vous pouvez encore vous rattraper, monsieur le ministre, en proposant à votre majorité d'adopter l'amendement voté à l'unanimité au Sénat – nous pourrions alors vous rejoindre.

En revanche, si vous cherchez juste à vous livrer à une manoeuvre destinée à contourner le fait que votre majorité est fragile et que vous ignorez comment elle va réagir, ce n'est pas acceptable ! Monsieur le ministre, vous devez nous éclairer sur les raisons qui justifient la réserve du vote !

Pouvez-vous m'expliquer, les yeux dans les yeux, qu'il n'y a pas plus de concentration de population et de risques de transmission du virus dans les transports en commun ou dans les grandes surfaces que chez un coiffeur ou chez un cordonnier ?

Et je n'oublie pas que vous avez menti, monsieur le ministre. N'avez-vous pas expliqué, lorsque les masques manquaient du fait de votre incurie, qu'ils étaient inutiles et peut-être contre-productifs ?

N'avez-vous pas expliqué, lorsqu'il n'y avait pas de tests, que les tests massifs étaient complètement inutiles ? C'est ce que vous avez dit, à ce moment-là.

N'avez-vous pas dit, lors du premier confinement, qu'il fallait passer de 5 000 à 14 500 lits de réanimation ? Aujourd'hui, 5 800 lits sont ouverts, et le Président de la République nous explique que la création de lits n'est pas une solution.