Les amendements de Christian Jacob pour ce dossier
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En pariant sur la stigmatisation et d'une certaine manière sur le pourrissement, en vous montrant incapables de répondre au bon moment aux cris de détresse venus de tous les milieux, de toutes les classes sociales, de tous les territoires, vous avez semé la discorde et la violence. Il ne suffit pas de dire stop à la violence ; il faut commencer...
Elles sont urgentes. Elles auraient déjà dû être prises car un nouveau samedi de désolation serait impardonnable. On ne le pardonnerait pas à un pouvoir et à un ministre de l'intérieur qui ont été complètement dépassés par les événements.
Nous avons assisté à une faillite sécuritaire samedi à Paris. Pour l'avenir votre responsabilité, si vous ne parvenez pas à éviter une nouvelle manifestation, est de donner des consignes claires à nos policiers, à nos CRS, à nos gendarmes, à nos sapeurs-pompiers, qui n'ont pas vocation à être les cibles des casseurs et des pilleurs.
Les témoignages que nous recevons d'eux sont glaçants. Derrière ces hommes et ces femmes qui ont enduré l'insupportable samedi, à Paris et dans de nombreuses villes de France, il y a des familles : ne les oubliez pas, monsieur le Premier ministre.
Votre rôle c'est aussi de les protéger et de leur permettre de se protéger lorsqu'ils maintiennent l'ordre républicain. Le Président de la République, qui a rarement hésité à se mettre en scène comme chef des armées, qui a humilié publiquement un grand chef militaire le 14 juillet 2017…
… a été incapable d'empêcher que ne se déroulent des scènes de guérilla urbaine sous l'Arc de Triomphe, des scènes de pillage en plein Paris. Honteux ! Révoltant ! Inqualifiable ! Cela restera une tâche sur ce quinquennat.
Ce qui se joue au coeur des prochaines heures, c'est la capacité de M. Macron à endosser le rôle d'arbitre que lui confère la Constitution. C'est à lui et lui seul qu'incombe la responsabilité de la crise. C'est donc lui et lui seul qui doit proposer une sortie de crise. Il est dos au mur face à un peuple profondément en colère. Sa responsabili...
En a-t-il seulement conscience ? Son orgueil pourtant, ne devrait pas peser bien lourd face aux enjeux essentiels pour la France. Paris et la France sont à feu et à sang. Votre gouvernement, jusqu'ici pétri de certitudes, enfermé dans sa tour d'ivoire, a les clefs du dialogue. Vous devez reculer même si cela vous est insupportable. Aucune autr...
… prêts à un grand débat national, mais il ne pourra commencer qu'après l'abrogation définitive des taxes sur les carburants.
que votre politique budgétaire et fiscale n'est pas la bonne car elle fait baisser le pouvoir d'achat de la grande majorité des Français. Le Parlement pourra alors jouer son rôle, voter un nouveau budget, baisser les taxes et impôts qui asphyxient nos compatriotes. Nous réclamons une fiscalité juste pour que le travail paye.
Viendra ensuite inévitablement le temps de la démocratie, le temps où la parole est donnée au peuple. Nous pensons sincèrement qu'il faudra, d'une manière ou d'une autre, donner la parole aux Français, pour une raison simple : qu'ils puissent dire souverainement ce qu'ils pensent du Président de la République, de votre gouvernement et de votre ...
Vous refusez tout ! Comment, monsieur le Premier ministre, expliquez-vous cette rigidité ? Est-elle la marque d'un pouvoir qui pense avoir raison seul contre tous ? Est-elle le prix à payer de votre trahison politique du printemps 2017 ?
Qu'est-ce qui explique un tel dogmatisme, un tel aveuglement, un tel entêtement de votre part ? Cependant, monsieur le Premier ministre, parce que les circonstances l'exigent, le groupe des Républicains est prêt à vous tendre la main, parce que plus que tout, nous souhaitons un retour au calme, nous souhaitons l'apaisement.
La colère est légitime mais la violence est inacceptable. Aucune cause, si noble soit-elle, ne peut justifier la violence, à quelque moment que ce soit.
À vous maintenant de prendre cette main qui vous est tendue, à vous de répondre à nos propositions. Ces propositions, nous ne cessons de vous les faire depuis octobre 2017. Elles n'ont pas changé : l'abrogation des taxes sur le carburant, celles du 1er janvier et celles à venir ;
l'annulation de la hausse de la CSG sur les retraités et la défiscalisation complète des heures supplémentaires pour redonner du pouvoir d'achat aux salariés et de la compétitivité aux entreprises.
Monsieur le Premier ministre, vous ne pouvez pas traiter une fois de plus les propositions qui vous sont faites par le mépris en restant campé sur vos positions…
mais pour moi l'essentiel n'est pas là. L'essentiel c'est que le feu continuera à couver, c'est que la crise ne s'arrêtera pas.
Vous l'avez compris, monsieur le Premier ministre, pour nous le compte n'y est pas. Nous voterons donc contre vos propositions dont l'insuffisance à ce stade démontre que vous n'avez pas pris la mesure de l'exaspération et de la colère des Français.