Les amendements de Damien Abad pour ce dossier
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Vous êtes également le chef d'une majorité qui vire la barre à gauche : il suffit de regarder l'ordre du jour de l'Assemblée nationale pour s'en rendre compte. Alors que vous nous assurez que votre priorité est la relance économique, votre majorité fait des pieds et des mains pour que le projet de loi relatif à la bioéthique soit le premier tex...
Il s'agit là d'un gage donné à votre gauche, comme si vous préfériez éviter des turbulences au sein de votre majorité plutôt que d'apaiser les tensions au sein du pays. Cette majorité qui penche à gauche sera votre talon d'Achille. Vous serez en permanence tiraillé entre vos convictions de droite…
La France est à la croisée des chemins et il vous faut choisir le vôtre. On nous a promis un nouveau chemin : nous voyons surtout un épais brouillard qui masque, volontairement ou pas, le chemin que vous voulez prendre.
Ce chemin, pour le moment, est celui de la continuité et de l'immobilisme. En effet, comment incarner le changement quand trois quarts de vos ministres étaient déjà membres du précédent gouvernement ? C'est le jeu des chaises musicales : les ministres ont été contraints de changer de chaises mais ils sont tous restés à la table du conseil des m...
Pour Les Républicains, ce nouveau chemin doit être celui de la rupture, du changement de cap, de la modernité et de l'espoir retrouvé. Tel est celui que veulent porter les députés Les Républicains à l'Assemblée nationale. C'est un chemin de droite, clair, cohérent et ambitieux pour notre pays. Les Français ne veulent pas simplement changer de g...
Notre projet de redressement de la France repose sur quatre piliers : la relance économique par le travail et l'emploi, le défi de la santé et des solidarités, le rétablissement de l'autorité de l'État et la mise en oeuvre d'une écologie de droite humaine, positive et pragmatique. Monsieur le Premier ministre, au-delà des mots et des discours, ...
Oui, la priorité doit être l'emploi, notamment l'emploi des jeunes. Mais, monsieur le Premier ministre, si l'emploi des jeunes est réellement votre priorité et celle de votre majorité, pourquoi ne pas avoir voté la proposition de loi d'Éric Woerth, de Guillaume Peltier et de l'ensemble des députés Les Républicains, visant à exonérer de toutes c...
Comment ensuite vous croire, mes chers collègues de la majorité, quand vous parlez de dépassement politique, alors que vous n'êtes pas capables de voter une proposition de loi favorisant l'emploi des jeunes, pour le seul motif qu'elle est issue de l'opposition ? Eh bien, je vous rassure, monsieur le Premier ministre, nous, nous voterons cette ...
Si votre politique était vraiment de droite, vous n'excluriez pas les jeunes diplômés de votre dispositif. Si votre politique économique était vraiment de droite, vous en finiriez avec trois ans de hausses des taxes et des impôts.
Une politique fiscale de droite ne consiste pas à augmenter massivement la CSG sur les retraités, ni les taxes sur les carburants, ni à augmenter les impôts de 20 % des Français en repoussant aux calendes grecques la suppression de la taxe d'habitation que vous leur avez pourtant promise.
À vous entendre, la taxe d'habitation était un impôt injuste, qu'il fallait supprimer, au lieu de quoi, vous en faites un impôt encore plus injuste en le concentrant sur les 4 millions de Français qui ont le malheur de gagner plus de 2 500 euros par mois. C'est un recul doublé d'un renoncement. Monsieur le Premier ministre, nous vous jugerons ...
Nous vous jugerons sur votre capacité à supprimer véritablement les impôts de production. Vous l'avez affirmé. Toutefois, nous ignorons lesquels. Nous avons besoin de connaître la feuille de route fiscale pour connaître ceux que vous envisagez de supprimer.
La réalité est simple : depuis trente ans, nous accumulons sur le dos de nos acteurs économiques un fardeau fiscal qui fait de la France le pays qui taxe le plus les entreprises de toute l'OCDE. En raison de cette surfiscalité, les impôts de production sont, en France, deux fois plus élevés que la moyenne européenne et sept fois plus qu'en Alle...
Si votre politique économique était réellement de droite, vous défendriez notre souveraineté économique, sanitaire, technologique et numérique. Nous vous jugerons sur votre capacité à vous opposer très clairement non seulement aux accords du Mercosur, mais aussi au CETA, l'accord économique et commercial global entre l'Union européenne et le Ca...
Monsieur le Premier ministre, les Français sont inquiets devant le risque de recrudescence de l'épidémie. Sommes-nous aujourd'hui suffisamment armés en masques, tests ou lits de réanimation pour faire face à une deuxième vague ? La souveraineté sanitaire n'est pas du nationalisme sanitaire. Elle consiste au contraire à donner à notre nation les...
Nous devons repenser la gouvernance et l'organisation territoriale de la santé en enrayant la multiplication des tâches administratives à l'hôpital, en redonnant des marges de manoeuvre aux directeurs d'hôpitaux, en plaçant les agences régionales de santé – ARS – sous l'autorité des préfets et en faisant siéger, au sein de leurs conseils d'admi...
La dépendance, mais aussi le handicap qui, relégué à un vague secrétariat d'État, n'est clairement plus la priorité du quinquennat.
On a le sentiment étrange que tout le monde s'en fout, que ça n'intéresse plus personne. Pourtant, des millions de personnes handicapées, des parents d'enfants autistes, attendent des résultats concrets. Le volontarisme politique en matière de handicap, c'est nous qui l'avons montré, avec Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy.
Ce ne doit pas être un combat des personnes handicapées contre tous, mais le combat de tous pour les personnes handicapées. N'oublions pas non plus les familles : si vous meniez réellement une politique de droite, monsieur le Premier ministre, vous défendriez la politique familiale, continuellement attaquée et rabotée par le Gouvernement que v...
Comme disait le général de Gaulle, sans natalité, « la France ne peut plus rien être qu'une grande lumière qui s'éteint. Mais, dans ce domaine, rien n'est perdu pour peu que nous sachions le vouloir. » Puisque vous vous dites gaulliste, nous vous jugerons sur votre capacité à relancer une politique nataliste, en rehaussant les plafonds du quot...