Les amendements de Danièle Obono pour ce dossier
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Monsieur le Premier ministre, hier, General Electric a annoncé le licenciement de plus de 1 000 salariés. Des milliers d'emplois indirects vont également être touchés. Cette décision, rendue publique deux jours après les élections européennes, dévoile la duplicité de la multinationale étasunienne et la complicité de votre gouvernement dans cett...
Le groupe étasunien, quant à lui, n'a respecté aucun de ses engagements, notamment en matière de création d'emplois.
Ces suppressions relèvent bien plus d'une logique de prédation financière que d'une stratégie industrielle. Champion de l'évasion fiscale, General Electric ne paie pas d'impôts en France alors que l'activité gazière reste la plus rentable de la branche.
Dans ce dossier, l'intérêt national a été marchandé. L'oligarchie a bradé un fleuron et s'est grassement servie au passage. À l'heure où la transition écologique nécessite la planification de savoir-faire et de ressources industrielles sans précédent, ce sabordage est proprement criminel.
Vous prétendez garantir l'avenir du site et un « accompagnement personnalisé » des salariés. Comme pour GM& S, Ford, Ascoval et bientôt, peut-être, Fiat et Whirlpool, vous allez surtout les accompagner pour « traverser la rue » et aller s'inscrire à Pôle emploi !
Pour garantir l'emploi et les technologies indispensables à notre souveraineté et à la planification écologique – comme les éoliennes marines – , l'État doit reprendre le contrôle. General Electric doit être lourdement sanctionné afin de dissuader toute autre entreprise étrangère de braver ainsi la puissance publique. Plutôt que faire des mouli...