cosignée par Damien Abad, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Émilie Bonnivard, Jean-Claude Bouchet, Pierre Cordier, Marie-Christine Dalloz, Jean-Pierre Door, Pierre-Henri Dumont, Daniel Fasquelle, Jean-Carles Grelier, Patrick Hetzel, Sébastien Leclerc, Véronique Louwagie, Franck Marlin, Maxime Minot, Éric Pauget, Guillaume Peltier, Bérengère Poletti, Jean-Luc Reitzer, Jean-Charles Taugourdeau, Laurence Trastour-Isnart, Patrice Verchère, Michel Vialay & Stéphane Viry
Mesdames, Messieurs, Le Premier ministre a récemment annoncé un nouveau Plan visant à renforcer la sécurité routière.
Parmi l'ensemble des mesures présentées, qui sont positives, il en est une qui suscite cependant de nombreuses interrogations.
Il s'agit de l'abaissement, à compter du 1er juillet 2018, de la vitesse maximale autorisée de 10 km/h sur les routes à double sens sans séparateur central, la faisant passer de 90 à 80 km/h.
Cette mesure générale, prise d'en haut, sans concertation préalable ni débat parlementaire, ne tient pas compte de la géographie, de l'état des routes et des réalités locales.
Elle ne prend pas non plus en compte l'évolution du réseau routier et des technologies dont bénéficient les véhicules aujourd'hui.
Pour être efficace, cette mesure doit donc être adaptée aux spécificités des territoires, et ainsi acceptée plus rapidement par la population.
Elle ne doit pas aboutir à pénaliser davantage les territoires ruraux, souvent...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette proposition de loi.