Mesdames, Messieurs, À l'occasion de son déplacement officiel aux Antilles du 27 au 30 septembre 2018, le président de la République Emmanuel Macron a ouvert la voie à un processus de reconnaissance de l'exposition au chlordécone comme maladie professionnelle, et par là même d'une responsabilité de l'État français dans la pollution au chlordécone et les préjudices subis par celles et ceux y ont été exposés.
Selon les déclarations d'Emmanuel Macron : « l'état des connaissances scientifiques (...) ne permet pas de certifier » sa dangerosité pour la santé humaine.
Pourtant, le chlordécone figure depuis huit ans sur la liste rouge européenne des produits chimiques, car considéré comme un polluant organique persistant (POP), selon la définition donnée par la Convention de Stockholm de 2001. Alors qu'Emmanuel Macron parle d'un « aveuglement collectif », - en même temps - qu'il ferme la porte à toute indemnisation, un certain nombre d'éléments prêtent à pen...
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