La vingt-quatrième conférence des parties (COP24) à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC) apparaît comme notre dernière chance de concrétiser les engagements pris à l'occasion de la signature de l'accord de Paris, en 2015. C'est un rendez-vous crucial pour le climat, en particulier et pour l'avenir de l'humanité, en général.
Comme l'indiquait récemment, dans un entretien (1), Jean Jouzel, climatologue et ancien vice-président du groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) : « J'ai longtemps gardé un certain optimisme, je l'ai perdu [...] je pense que le réchauffement climatique va rendre impossible un développement harmonieux de nos civilisations.
Dans de nombreuses parties du monde, avec des températures estivales au-delà de 50 degrés, il ne sera plus possible d'avoir une vie normale ». Le scientifique souligne, par ailleurs, « le risque d'accroissement des conflits » qu'engendre inéluctablemen...
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