Mesdames, Messieurs, « Nous avons franchi pour la première fois le cap des 200 millions de voyages ». Le président de l'Union de l'aviation française, Thomas Juin, présentait ainsi, ravi, le bilan 2018 du trafic aérien français.
Et le trafic intérieur, notamment, a cru de 4 %, dopé par les trajets transversaux ne passant pas par Paris (1). Faut-il s'en réjouir, pourtant ? Faut-il se réjouir de cette croissance ? Faut-il se réjouir, également, de son coût écologique ? C'est pourquoi, dans une optique de justice climatique, nous proposons de mettre fin aux vols courts - notamment lorsqu'existe une substitution possible, évidente, par le train.
1. Injustice climatique Selon l'éco-calculateur de la direction de l'aviation civile, un aller-retour Paris-Marseille en avion émet 195 kg de C0² par passager (2). Ce même aller-retour effectué en TGV en émet 4, 14 (3), soit près de 50 fois moins.
Ces chiffres ne prennent même pas en compte les autres substances émises par...
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