Un pays dont la dette publique a presque atteint 100 % de son PIB et dont la dépense publique, s'élevant à 56 % de ce même PIB, est la plus lourde de l'Union européenne ne peut faire l'économie d'une évaluation sérieuse de ses politiques publiques.
Certes, comme le souligne le Président Richard Ferrand dans son avant-propos au présent rapport, la volonté d'évaluer n'est pas nouvelle, notamment au sein du Parlement.
Des progrès appréciables ont d'ores et déjà été accomplis et des travaux remarquables ont été conduits.
Mais l'évaluation reste trop fragmentée, insuffisamment coordonnée et peu suivie d'effets.
C'est à cela que la commission des finances, dans une démarche transpartisane, a entendu remédier en instaurant, l'année dernière, un « Printemps de l'évaluation » qui soit non seulement une nouvelle source de production d'évaluations mais aussi un lieu de convergence des conclusions et propositions déjà disponibles, qu'elles soient ou non issues du...
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