« À quoi servent les lois, si ce n'est à mettre à l'épreuve la malice des gens d'esprit ? » Henry de Montherlant, Le démon du bien, 1944. La multiplication, dans les années récentes, des révélations par voie de presse de comportements fiscaux oscillant entre le moralement douteux et le pénalement répréhensible, mine le consentement des citoyens à l'impôt.
Constituant une menace à l'égard du pacte républicain et de sa promesse d'égalité face à l'impôt, cette « malice des gens d'esprit », qui conduit plus prosaïquement à une perte de recettes fiscales, est injuste pour les citoyens qui honorent leurs obligations envers la collectivité. L'attente, on ne peut plus légitime, des citoyens à cet égard explique la multiplicité des travaux et des rapports porta
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