Mesdames, Messieurs, Depuis 2014, plusieurs grandes sociétés françaises ont été vendues ou revendues à des investisseurs étrangers : Alstom-Énergie à l'américain General Electric, Alstom-Transport à l'allemand Siemens, Technip à l'américain FMC, Lafarge au suisse Holcim, les chantiers navals STX à l'italien Fincantieri, Alcatel à Nokia.
Dans le même temps, l'État actionnaire a multiplié les ventes d'actions d'autres entreprises stratégiques (EADS, Engie, Safran...). Au-delà des effets d'annonces, il suffit de quelques années, parfois de quelques mois seulement, pour voir le résultat désastreux pour l'industrie française : suppressions d'emplois, fermetures de site, perte de savoir-faire ou de brevets, transfert de siège social.
Cette situation s'apparente à un pillage industriel.
Ces rachats de fleurons technologiques et industriels se traduisent par un recul de l'indépendance nationale dans des secteurs aussi stratégiques que l'énergie, les transports, les...
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