de boissons alcooliques et d’engins pyrotechniques, l’exhibition de signes rappelant une idéologie raciste ou xénophobe et l’entrée sur l’aire de jeu.
Pour chacune de ces infractions, le texte prévoit une peine complémentaire d’interdiction judiciaire de stade d’une durée maximale de cinq ans.
b. L’éclatement de la violence dans les stades dans les années 2000 Malgré cette stratégie, plusieurs drames ont mis en évidence les insuffisances des dispositifs répressifs.
Selon le sociologue M. Dominique Bodin : « On a pensé que la coercition et l’augmentation des moyens de contrôle, par exemple les stadiers ou les caméras de vidéosurveillance, suffiraient à endiguer la violence ». Or, cette stratégie s’est avérée partiellement inefficace, notamment parce qu’elle a reporté les violences aux abords de stades, dans un espace moins contrôlable.
Trois incidents graves, impliquant des décès, ont mis en lumière la nécessité de repenser l’enc...
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