Dans l’urgence de la pandémie, nous avons fait le choix de l’emprunt.
C’est ce qui nous a permis de combler les pertes de recettes fiscales liées au ralentissement de l’économie, comme de couvrir les dépenses nouvelles engagées face à la crise.
Résultat : le ratio d’endettement de notre pays, qui rapporte le volume de la dette publique à la richesse nationale que nous produisons chaque année, a explosé. Bien qu’il soit délicat, à ce stade, de donner un chiffre définitif, on peut avancer sans trop de risque de se tromper qu’en 2020, notre pays sera endetté à plus de 120 % de son PIB. Et que le retour à la normale ne se fera pas du jour au lendemain, sauf à exiger des contribuables des sacrifices qui compromettraient aussitôt tout l’effort de soutien dont résulte notre niveau exceptionnel d’endettement, ou à sacrifier les services publics dont notre pays va avoir plus que jamais besoin.
Mais à quoi l’impôt sert-il donc s’il est aussi facile...
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