28 juillet 2020

Proposition de loi N° 3272

visant à assurer la liberté de conscience

écrite par Emmanuelle Ménard
Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de Wikipedia 

Extrait

Mesdames, Messieurs, La liberté de conscience fait l’objet de nombreux débats : pour certains, c’est une sorte de  « désengagement », pour d’autres, c’est la condition sine qua non qui leur permet d’exercer leur métier « en âme et conscience ». Qu’en pense donc le Conseil constitutionnel ? Dans la jurisprudence de celui‑ci, la liberté de conscience revêt une double dimension. « Une dimension religieuse lorsqu’elle est associée au principe de laïcité, qui impose notamment que la République garantisse le libre exercice des cultes (décision n° 2012‑297 QPC du 21 février 2013). » Mais aussi « une dimension “laïque” ». Par exemple, le Conseil constitutionnel a jugé qu’en prévoyant que le chef de service d’un établissement public de santé conserve le droit de ne pas pratiquer lui‑même une interruption volontaire de grossesse (IGV), le législateur a sauvegardé « sa liberté, laquelle relève de sa conscience personnell...

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