Mesdames, Messieurs, Devenir français ne s’improvise pas, n’est pas un dû, n’est pas automatique.
Ou, du moins, ne devrait pas l’être.
Devenir français, c’est choisir un pays, une langue, une histoire, une culture, une civilisation.
Devenir français, c’est se soumettre aux lois de la France, à ses coutumes, à ses modes de vie.
Sans renier ses origines, bien sûr.
À condition qu’elles ne viennent pas contredire, contrecarrer les règles qui sont celles d’ici.
De nombreux enfants étrangers nés en France ont le désir, sincère, de devenir français.
Un quart des 110 000 étrangers qui deviennent français chaque année sont nés en France de parents étrangers.
Avec cette proposition de loi, il n’est pas question d’empêcher l’octroi de notre nationalité. Mais seulement de se soucier de la façon dont elle est transmise, acquise et reçue.
Disons‑le sans ambages, distribuer la nationalité française sans précaution, sans condition, revient à la bra...
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