Mesdames, Messieurs, L’attachement des Corses à la terre est viscéral.
Le lien à cette terre, île-montagne de Méditerranée, peuplée depuis le néolithique, à l’histoire tourmentée faite d’invasions et de résistance face à la puissance des oppresseurs, est à la fois historique, culturel et politique.
Depuis la terre solaire de Balagne, entre mer et fougères, le groupe polyphonique A Filetta chante ce lien indéfectible et éternel qui unit les Corses à leur sol : E’ quandu in tempi à vene invichjarà u ricordu Ogni palmu di sta tarra si purtarà à l’iglia U sonniu fattu veru chì, in un intimu accordu Di tè si n’ avarà qualchì fida sumiglia ([1]) Mais que se passera-t-il le jour où le massif du Monte Cintu, les falaises de Bunifaziu, la forêt de Vizzavona, les rues d’Aiacciu, de Bastia, de Corti ou la plaine orientale ne reflèteront plus les rêves et l’horizon des Corses, et notamment de la jeunesse corse ? Car la Corse, la Kallisté des Grecs...
Aucun commentaire n'a encore été formulé sur ce rapport.