Mesdames, Messieurs, À l’approche du cinquième anniversaire ([1]) de la création de la plus ancienne des « salles de shoot » en France ‑ pudiquement appelée « salle de consommation à moindre risque » (SCMR) ‑ le Gouvernement aspire à pérenniser ces dispositifs de consommation de stupéfiants ([2]). Salles de shoot : quel état des lieux ? Sur les onze premiers mois de sa création, la salle de shoot parisienne, avoisinant l’hôpital de Lariboisière, enregistrait 53 582 actes de consommation, soit près de 165 actes par jour en moyenne.
Plus récemment, les riverains pointaient un nombre de 400 passages quotidiens, augmentation notable.
Le chef de service de la salle de shoot parisienne note depuis l’ouverture près de 265 000 consommations.
Depuis l’ouverture de la salle strasbourgeoise, ce sont près de 899 personnes qui y seraient passées jusqu’en 2019 ([3]). Des effets sur la santé publique « Le rapport récent de l’Institut national d...
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