Mesdames, Messieurs, En 2050, l’Océan comptera davantage de plastiques que de poissons.
Notre oeil ne perçoit qu’une infime partie de ce gigantesque fléau : les déchets que la mer charrie à sa surface et que les courants déposent sur nos plages.
Les nano- et microplastiques constituent l’autre versant de cette pollution ([1]). Ces derniers, inférieurs à 5 mm, infestent nos mers à l’échelle du globe sur toute la profondeur de la colonne d’eau.
Ils sont soit issus de l’utilisation de certains produits cosmétiques, de peintures ou d’engrais, soit de la dégradation de macroplastiques rejetés dans l’environnement.
Nettoyer l’Océan de ses plastiques est donc illusoire, rien de moins qu’un travail pour un nouvel Hercule.
Les solutions à notre portée sont, elles, à terre.
Elles consistent principalement en la réduction de la production et de la consommation de plastiques.
L’impact de la pollution plastique sur les écosystèmes marins et terrestres...
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