Mesdames, Messieurs, Durant ces dernières années, la France a engagé ses forces armées sur un nombre extrêmement élevé de théâtres extérieurs, le plus souvent mobilisées au titre de la lutte contre le terrorisme, dans le cadre des opérations Harmattan en Libye, Sangaris en Centrafrique, Serval puis Barkhane au Mali, Chammal en Syrie-Irak.
Au terme d'Harmattan, le ministre de la Défense Gérard Longuet évoquait dans la presse un coût de 300 millions d'euros et se félicitait en ces termes : « la coopération française avec la Libye est extrêmement prometteuse.
C'est un pays qui a besoin de se rééquiper ». Un peu moins de dix ans après, ce sont plutôt les effets de l'effondrement de l'État libyen qui paraissent avec évidence : le trafic d'êtres humains et l'esclavage moderne s'y pratiquent dans des proportions inédites ; le nombre des personnes tentant de traverser la Méditerranée clandestinement y est des plus élevé ; le pays enfin a servi et sert encore d...
1 commentaire :
Le 27/11/2019 à 22:43, chb17 a dit :
Non, les soldats français ne se battent pas pour défendre les intérêts de la France et des Français, ils combattent pour que les firmes comme Areva continuent de spolier les ressources maliennes (uranium, lithium, etc...) et celles des pays limitrophes.
Au Niger, au Tchad, en Centre-Afrique, en Côte d’Ivoire, l’armée française, sur ordre du gouvernement, poursuit des actions interventionnistes de type colonial ou néo-colonial. Il est temps de stopper la politique de Macron en la matière. Arrêtons la France-Afrique qui pille les richesses africaines, qui spolie les peuples de cette région, qui s’ingère dans les affaires intérieures de ces pays.
Exigeons un débat sur ces questions à l’Assemblée Nationale et au Sénat.
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