cosignée par Emmanuelle Anthoine, Thibault Bazin, Valérie Bazin-Malgras, Valérie Beauvais, Jean-Yves Bony, Fabrice Brun, Jacques Cattin, Dino Cinieri, Pierre Cordier, Vincent Descoeur, Éric Diard, Julien Dive, Pierre-Henri Dumont, Daniel Fasquelle, Jean-Jacques Ferrara, Laurent Furst, Jean-Carles Grelier, Valérie Lacroute, Sébastien Leclerc, Véronique Louwagie, Christophe Naegelen, Guillaume Peltier, Jean-Luc Reitzer, Antoine Savignat, Raphaël Schellenberger, Éric Straumann, Pierre Vatin & Patrice Verchère
Mesdames, Messieurs, Dans une situation critique de nos finances publiques, avec une dette publique avoisinant les 2 200 milliards d'euros, dette notamment due aux déficits des administrations centrales de l'État, et alors que nos concitoyens sont fortement mis à contribution pour limiter la dérive des comptes publics (hausses de nombreuses taxes et de la CSG, risque de hausse des taux d'intérêt) et que les statuts de certains fonctionnaires sont remis en question pour des raisons d'équité et d'efficacité, il nous paraît juste de considérer qu'un plafond doit s'appliquer à toute rémunération publique, notamment celle de hauts fonctionnaires, tant que l'État français reste en déficit.
Au vu des circonstances actuelles, il semble ainsi normal que la rémunération d'un agent public ne puisse excéder celle du chef de l'État, fonction la plus prééminente et plus lourde charge de notre République.
Or, en France, plus de 600 hauts fonctionnaires touchent une rémunérat...
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