« La politique du suffrage universel est donc la clé de voûte de toute société soucieuse du progrès.
Si elle n'a pas donné tous les résultats qu'on en espérait, c'est que le suffrage universel, amputé d'une moitié, n'a jusqu'ici fonctionné que sur un pied et en boitant, laissant sans emploi une grande partie de ses forces, en ayant refusé la femme comme auxiliaire » (1). Devant la société des amis de la paix et de la liberté en 1879, Maria Deraisme dénonçait ainsi la différence de traitement réservé aux femmes, et, dans la lignée des féministes comme Olympe de Gouges, revendiquait l'égalité des droits politiques entre les femmes et les hommes.
Il a cependant fallu attendre la révision de 1999 pour que la parité apparaisse dans notre Constitution, consacrant définitivement le principe d'un égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives.
La consécration de principe a cependant été longue à se traduire dans les faits...
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