Les amendements de Dominique Potier pour ce dossier
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Le philosophe Olivier Abel, interrogé sur ce qu'il ferait s'il était élu Président de la République, avait répondu que sa première mesure consisterait à lutter contre l'humiliation, qui est la pire de toutes les violences. Je voudrais que, dans les propos que nous tiendrons ce soir, nous évitions deux humiliations : d'abord, à l'égard de ceux q...
Nous devons tout prendre en compte, mais nous devons aussi, en tant que politiques, faire preuve de discernement. Celui-ci doit nous faire entendre que si de tels sujets prennent une telle importance dans un tel agenda politique, c'est que c'est un signe des temps, le signe d'une société beaucoup trop déconnectée de la nature réelle, sauvage co...
… mais aussi d'une certaine verticalité, d'une anthropologie, d'une racine spirituelle qui dise ce qu'est le « nous » de l'humanité et du vivant, dans une zoologie parfaitement établie, où chaque chose est à sa place. En tant que politiques, notre responsabilité est de faire preuve de discernement. Nous devons nous méfier du sentimentalisme. C...
Contre les tentations transhumaniste et animaliste, nous devons défendre notre humanisme et réaffirmer sa signification. Pour nous, eu égard à la question qui nous rassemble ce soir, l'animal n'est ni une chose ni une personne.
Nous ne croyons pas à la chimère d'une nature idyllique, d'un éden improbable, ni à son instrumentalisation à court terme. Nous croyons à une nature alliée et proposons donc une autre voie : celle de la réconciliation, notre plan B en matière de condition animale. « Une seule santé » : le concept est né de l'épidémiologie et, aujourd'hui, il es...
C'est de cela qu'il nous faut prendre conscience, mais en gardant l'homme au sommet, en recherchant le bien de l'homme. Ce cycle de fécondité, cette capacité d'engendrement du monde permanent, doit permettre de nourrir la terre, de réguler ici, de protéger ailleurs, avec réalisme. Il existe aujourd'hui une idéologie qui oppose terriens et non-...
Nous ne sommes pas hors-sol et n'entendons rien à cette division. Nous, les socialistes, pensons que le véritable clivage est entre les partageux et les autres. Ceux-là, en partant de toutes les périphéries de notre société, prennent la justice pour boussole – cette justice qui nous permettrait de nourrir tous les hommes et de faire alliance av...
… François d'Assise « se sentait frère du soleil, de la mer et du vent », mais avant tout frère des autres humains, frère humain.