Interventions sur "peuple"

20 interventions trouvées.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaRichard Ferrand :

...tons le Gouvernement à mettre en oeuvre l'action du président de la République et la nôtre dans cette reconnaissance des symboles de l'Union européenne. Les symboles européens rendent tangible ce qui est impalpable. Ils incarnent l'appartenance à l'Union européenne. Chacun d'entre eux constitue un pan de notre projet commun : les douze étoiles en cercle du drapeau mettent en image l'union de nos peuples, l'Ode à la joie exhorte à la fraternité et à la paix, et notre devise, « Unie dans la diversité », invite à dépasser les frontières des nations et les différences des peuples, tandis que la Journée de l'Europe évoque le souvenir de la déclaration du 9 mai 1950 du ministre français des affaires étrangères, Robert Schuman, qui est l'acte fondateur du processus de construction de l'Europe. Certai...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

Pourtant, c'est l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe qui se penche sur la création de symboles permettant de représenter les « valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent ». Moi qui suis né en 1980, je me souviens de l'image de la chute du mur de Berlin, qui a mené mon engagement en politique. Cela a construit notre idée et notre identité européennes. Pour cette raison, je soutiens la proposition du Président de la République de rejoindre les seize pays signataires de la déclaration no 52 annexée au Traité de Lisbonne, tout comme je soutiens la ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaDamien Abad :

...cole ; elle devra être capable de protéger les intérêts des Français, mais aussi de l'ensemble des Européens. L'Europe devra repenser non seulement sa nature, mais également la manière dont elle fonctionne. Oui, il s'agit pour nous de construire l'identité européenne et, au-delà, de promouvoir une Europe qui, enfin, retrouve ce qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être : une Europe au service des peuples européens. N'oublions jamais que l'Europe a été construite sur un triptyque : « pain, paix et liberté ». Elle a apporté la paix aux peuples européens, l'indépendance alimentaire et la liberté à tous nos peuples. Il nous faut penser cela et agir. Madame la ministre, nous vous invitons, au-delà des résolutions, aussi importantes soient-elles, au-delà des symboles, aussi importants soient-ils, à p...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bourlanges :

...ps » macronien ? N'est-ce pas l'idée toute simple, mais révolutionnaire, que désormais la souveraineté s'exerce simultanément à plusieurs niveaux ? Troisième question : comment ? « Unie dans la diversité » nous dit la devise. Ce que nous disent devises et symboles, c'est très précisément ce que nient M. Mélenchon et les ultras jacobins, à savoir qu'une communauté démocratique associant plusieurs peuples est à la fois nécessaire et possible. Oui, monsieur Mélenchon, une communauté démocratique associant plusieurs peuples est nécessaire dès lors que le cadre pertinent de la décision à prendre dépasse les frontières d'un État. Comme l'observait naguère notre plus grand constitutionnaliste, Georges Vedel, dans un article désormais classique, « la démocratie est le mode d'organisation des sociétés ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, pour nous, le destin de l'Europe, notre destin, est une affaire non pas de symboles, mais de contenu. Le problème n'est pas tant de savoir où planter un drapeau, mais ce qu'il dit, ce qu'il représente. Quel sens symbolique et politique revêt-il pour les peuples européens ? Nous croyons dans la force des symboles dès lors que ceux-ci portent une réalité commune, comme c'est le cas pour notre hymne, la Marseillaise, notre effigie, Marianne, et notre devise, « liberté, égalité, fraternité », qui nous rappelle constamment que sans égalité ni fraternité, il n'y a pas de liberté généralisée. Ces symboles, auxquels on peut ajouter le drapeau tricolore, place...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Paul Lecoq :

En votant « non » à près de 55 %, les Français sont allés contre les intérêts de quelques-uns. Il a donc fallu rétablir les choses, et c'est le couple Merkel-Sarkozy qui a repris les principes et les règles de la Constitution européenne pour les insérer dans le traité de Lisbonne aujourd'hui en vigueur. À la suite de la crise de 2008, après laquelle l'Union européenne a laissé les peuples exsangues financièrement, les Européens ont assisté à la crucifixion du peuple grec, qui avait osé défier l'Europe. Mais tout le monde n'est pas perdant dans cette affaire : la Banque centrale européenne a empoché cette année 7,8 milliards d'euros grâce aux bons du Trésor grec qu'elle détient depuis 2012. Nous restons en effet convaincus que ce n'est pas en buvant la potion néolibérale jusqu'à ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

En effet, le Président de la République a omis la déclaration no 52. Décider des symboles de notre pays n'est pas du ressort du Président de la République, qui méconnaît là le principe de séparation des pouvoirs selon lequel il incombe au peuple lui-même, et à ses représentants au Parlement, de trancher ce genre de question. Afin de remédier à cette annonce précoce et infondée, voire illégitime, une soudaine agitation s'est emparée de l'Elysée en vue d'asseoir et de légitimer cette volonté. Consigne a donc été donnée à la majorité parlementaire – ne prenez pas mal mes propos, chers collègues ! – de déposer une proposition de résolution ...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Vous prenez ensuite à témoin l'article 2 de la Constitution, oubliant visiblement que celui-ci affirme avec clarté que le principe de la République française est le « gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple » !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Dès lors, pourquoi voulez-vous écarter à ce point le peuple du choix des symboles censés le représenter ? C'est bien là le fond du problème ! Vous oubliez en effet un détail : le 29 mai 2005, à la question « Approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? », les Français ont clairement répondu « non » à près de 55 % ! C'est pourquoi Nicolas Sarkozy, lors de l'adoption du traité de Lisbon...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Très bien ! Vous avez soumis ces dispositions au vote des Français, ils ont dit non ! Vous ne pouvez pas écarter ce qui est fondamental pour des républicains : le peuple souverain ! Nous discutons de symboles que le peuple français a largement rejetés chaque fois qu'il a pu s'exprimer dessus !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlexis Corbière :

Il faut en finir avec les traités européens et bâtir un nouveau projet visant l'émancipation sociale dans le respect de l'environnement. Il faut redonner vie à la démocratie et oeuvrer à la paix, non seulement à l'intérieur de nos frontières, mais partout dans le monde. Nous disons « non » à votre proposition de résolution, car elle omet une chose fondamentale : le peuple souverain !

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, alors que le vent soufflait encore sur les braises d'un monde détruit par la guerre, la haine et les égoïsmes, son frissonnement disait en secret la volonté des peuples de construire la paix.

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

L'enjeu est tel qu'il oppose aujourd'hui deux camps, et deux camps seulement : d'un côté, les europhobes et eurosceptiques de tous genres, dont les conceptions de l'Europe se ressemblent furieusement. Ce camp, c'est le vôtre, monsieur Mélenchon ; c'est aussi le vôtre, madame Le Pen. On y cultive les peurs, on y flatte le sentiment nationaliste de peuples blessés et l'on s'accroche coûte que coûte aux mirages qui, de tous temps, ont dépossédé les pays de la maîtrise de leur destin. Face à ce camp qui confond souvent souveraineté et isolement, ouverture et soumission, face à ce camp qui pense que les frontières de l'ancien monde sont la seule et unique réponse face à l'émergence d'un monde nouveau, aux géants du numérique, aux réfugiés climatique...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

Il a fait entrer ici l'ardent désir de liberté des peuples qui se sont libérés des régimes totalitaires ou autoritaires pour s'associer à cette communauté de destin unique au monde. Il a fait entrer ici les noms illustres des pères fondateurs de l'Europe, qui, à force de détermination et d'humilité, ont construit cet édifice de paix. Je parle de Konrad Adenauer, d'Alcide De Gasperi, de Jean Monnet, de Robert Schuman ou de Paul-Henri Spaak, dont nous so...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Vigier :

...e des travailleurs détachés. Il faut souligner à ce propos que l'engagement du Président de la République marque un pas en avant. Nous voulons une Europe qui préserve nos modèles sociaux de l'implosion, parce qu'elle sait faire respecter ses frontières ; pas une Europe passoire. Nous voulons une Europe démocratique, transparente, qui rend des comptes ; pas une Europe qui impose des décisions aux peuples dans le secret des conclaves entre puissants. Pour cela, je suis profondément convaincu que nous devons associer les peuples à une refonte du projet européen. En réaction au Brexit, l'an dernier, j'avais proposé qu'une consultation citoyenne soit lancée dans toute l'Europe et que chaque Parlement national fournisse une contribution à ce débat européen. Je me réjouis que le Président de la Répub...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

Madame la présidente, madame la ministre, mesdames et messieurs les députés, mes chers collègues, l'Union européenne a été conçue sur les cendres de la Seconde guerre mondiale pour rétablir la confiance entre les peuples européens. Protéger ces valeurs reste un objectif primordial de l'Union européenne. En tant que parlementaires, et résolument européens, nous sommes déterminés à concrétiser ces valeurs par l'action législative. La rectitude politique et les tentatives pour ne pas perdre certains électorats ont abouti à la normalisation d'une rhétorique sans signification, qui ne planifie jamais plus loin que l...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaLudovic Mendes :

...r au-delà de leurs usages passés, les symboles sont faits pour diffuser l'essence des valeurs qui leur sont associées. Il en va donc de même du drapeau européen. Avant de conclure, je voudrais évoquer l'absence au sein de notre Parlement d'un symbole qui serait peut-être le plus représentatif de notre tropisme européen et de notre volonté d'associer les parlementaires, légitimes représentants du peuple, au projet européen. Ce symbole manquant est l'absence en ces murs d'une commission des affaires européennes permanente, jouissant des mêmes moyens et prérogatives que les autres commissions de cette assemblée. Le fait, aujourd'hui, de reléguer les affaires européennes au sein d'une commission annexe, traduit mal la volonté des membres de cette assemblée de s'investir pleinement sur le projet eu...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Le vrai sujet est de savoir ce que nous voulons signifier en plaçant un drapeau européen derrière le perchoir de l'Assemblée nationale. J'y vois une déclaration d'Emmanuel Macron, et je retrouve dans votre résolution ce terme : vous parlez d'une Union européenne souveraine. C'est là que nous divergeons. La souveraineté est nationale, elle appartient au peuple français. Il n'y a pas de peuple européen, comme il ne saurait y avoir de liste transnationale européenne, ni d'Union européenne souveraine. La souveraineté nationale ne peut se mélanger avec la souveraineté européenne. Il ne saurait y avoir de souveraineté européenne. Et ce qui m'interpelle, c'est que cette résolution surgit, comme par hasard, juste après le discours d'Emmanuel Macron, dans leq...

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJulien Aubert :

Ensuite, en 2005, le référendum européen a rejeté le projet supranational et les éléments qui avaient trait à ce symbole européen. Le traité de Lisbonne ne les reprend pas. Vous faites donc entrer par la fenêtre ce que le peuple a évacué par la porte. Vous me parlez de symboles, mais je vous citerai Victor Hugo. Il ne faut pas insulter le peuple. « Le plus excellent symbole du peuple, c'est le pavé. On marche dessus, jusqu'à ce qu'il vous tombe sur la tête ».

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEmmanuelle Ménard :

...chrétienne, toujours en avance sur son temps, a inventé la laïcité, l'équité, le droit de vote pour les hommes et les femmes. Cette civilisation a su attirer les talents, accueillir les réprouvés, répondre aux appels des déshérités. Je suis européenne, parce que je ne confonds pas l'Europe et les institutions bruxelloises. Il est urgent d'insuffler de la démocratie, de la liberté, du respect des peuples aussi, en revoyant le mode de désignation des institutions européennes, en abolissant le règne des bureaucrates tatillons, des technocrates véritables colins froids, et des commissaires non élus qui veulent régenter jusqu'aux détails de nos vies. Je suis européenne, mais je ne peux accepter que la France perde sa souveraineté juridique en laissant son droit être dicté par la Cour européenne des...