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Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, « il n'est pas d'idéal, aussi beau soit-il, qui ne doive s'accrocher à un symbole » : c'est par ces mots que le Conseil de l'Europe décrivait l'importance du drapeau européen, en 1951, dans son mémorandum. Soixante ans plus tard, le groupe La République en marche vous propose d'adopter une résolution qui invite le Gouvernement à promouvoir les symboles européens, et en particulier la Journée de l'Europe. Cette initiative revêt à nos yeux une importance particulière. Nous nous...
...éfense, d'un renforcement de l'Europe de la connaissance et de l'innovation et d'une Europe qui maîtrise ses frontières tout en faisant preuve d'humanité – en somme, d'une Europe unie, souveraine et démocratique. C'est pour redonner corps au projet européen que le Président de la République a souhaité que la France s'associe à la déclaration n° 52 annexée au Traité de Lisbonne, qui reconnaît les symboles de l'Union européenne, et c'est cette même volonté qui nous anime aujourd'hui. Mais ces combats ne peuvent être gagnés que si le Président de la République n'est pas seul à les mener. C'est pourquoi la représentation nationale doit l'accompagner et prendre toute sa place. Par cette résolution, nous affirmons et nous assumons notre adhésion au projet européen. Par cette résolution, nous invitons...
Les symboles font partie de ces repères essentiels. Ils permettent de prendre conscience de notre appartenance et de fédérer autour d'un projet. Les symboles ne peuvent se substituer à l'action, mais ils illustrent son sens. L'ambition collective sur laquelle nous avons été élus est européenne. Elle n'est pas celle du repli, du refus de partager, ni même de la méfiance de l'autre. La recomposition politique ...
Toute l'histoire et toute la conscience des grands hommes qui nous ont précédés dans ces murs, ici et au sein de nos institutions républicaines, s'inscrivent dans ces symboles. Ils représentent la certitude que le projet européen se construit, s'adapte et se transforme avec l'énergie de ceux qui y croient et la conviction de ceux qui s'engagent. C'est pour traduire l'ambition européenne que les Français nous ont confiée, pour réaffirmer notre fierté d'être un des États fondateurs de ce projet qui nous a donné la paix, pour porter les valeurs d'humanisme et de progres...
Madame la présidente, madame la ministre, chers collègues, comme disait Goethe : « Tout ce qui passe n'est que symbole. » Il n'est pas anodin de souhaiter remettre en cause les symboles, car le symbole crée du sens, le symbole apparaît comme une réalité visible, le symbole témoigne de l'appartenance à une communauté de destin. Les symboles font partie intégrante de notre démocratie et de notre République. C'est le choix souverain de la France que de construire l'Europe avec ses symboles, avec son projet et avec ...
Pourtant, c'est l'Assemblée consultative du Conseil de l'Europe qui se penche sur la création de symboles permettant de représenter les « valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des peuples qui le composent ». Moi qui suis né en 1980, je me souviens de l'image de la chute du mur de Berlin, qui a mené mon engagement en politique. Cela a construit notre idée et notre identité européennes. Pour cette raison, je soutiens la proposition du Président de la République de rejoindre le...
Mais je veux aussi dire très clairement que si les symboles sont importants, ils ne sont en aucun cas suffisants. L'enjeu, au-delà de cette résolution, au-delà de la déclaration no 52, est d'abord et avant tout de redonner du sens à l'Europe. L'Europe est malheureusement victime de ce paradoxe : d'un côté, le rejet toujours plus fort des institutions européennes et, de l'autre, un besoin toujours plus important de cette Europe-là. Nous avons besoin de r...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, il est tristement singulier qu'en 2005, nos dirigeants de l'époque ne se soient pas associés à la déclaration no 52 reconnaissant les signes, symboles et emblèmes d'une Union européenne à laquelle ils prétendaient pourtant rester associés, mais la bouche, les oreilles et les yeux obstinément fermés. Nous voterons, bien entendu, la résolution…
Nous voterons cette résolution, mais nous voyons dans la reconnaissance des symboles de l'Union européenne un commencement bien davantage qu'une fin. Nous les percevons comme un cahier des charges à remplir, comme une feuille de route à écrire, comme une promesse à tenir. Les différents symboles nous questionnent sur la signification ultime de l'aventure que nous vivons. Ils nous obligent à nous poser les trois questions centrales auxquelles nous refusons obstinément de répondr...
Justifie-t-elle pour autant l'indignation véhémente de M. Mélenchon ? Nul besoin de faire référence aux apôtres pour voir dans le nombre douze un symbole d'universalité : les mois de l'année, les travaux d'Hercule et les signes du zodiaque y suffisent !
...ion sur un partage rationnel des compétences. Est-ce d'ailleurs autre chose, cet « à côté » là, que la version spatialisée de l' « en même temps » macronien ? N'est-ce pas l'idée toute simple, mais révolutionnaire, que désormais la souveraineté s'exerce simultanément à plusieurs niveaux ? Troisième question : comment ? « Unie dans la diversité » nous dit la devise. Ce que nous disent devises et symboles, c'est très précisément ce que nient M. Mélenchon et les ultras jacobins, à savoir qu'une communauté démocratique associant plusieurs peuples est à la fois nécessaire et possible. Oui, monsieur Mélenchon, une communauté démocratique associant plusieurs peuples est nécessaire dès lors que le cadre pertinent de la décision à prendre dépasse les frontières d'un État. Comme l'observait naguère notr...
Pour terminer, je voudrais vous faire part, mes chers collègues, de ce qui est à mes yeux essentiel dans ce débat. Ces symboles de la construction européenne nous commandent de comprendre que ce qui compte avant tout dans notre relation à l'Europe, ce n'est pas l'arithmétique des avantages et des coûts.
...e calcul de ce que nous prétendons donner à l'Europe et recevoir d'elle. Notre rapport à l'Europe, comme notre rapport à la France et à l'humanité, est une affaire non pas de distribution et de rétribution, mais d'identité. L'Europe, son histoire, son présent, son avenir, c'est ce que nous sommes, et non ce que nous avons. Nous lui appartenons autant qu'elle nous appartient. La reconnaissance des symboles de la construction européenne a d'abord pour fonction de nous rappeler que nous ne sommes pas simplement en Europe, mais que nous sommes d'Europe, comme nous sommes de France et du monde.
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, pour nous, le destin de l'Europe, notre destin, est une affaire non pas de symboles, mais de contenu. Le problème n'est pas tant de savoir où planter un drapeau, mais ce qu'il dit, ce qu'il représente. Quel sens symbolique et politique revêt-il pour les peuples européens ? Nous croyons dans la force des symboles dès lors que ceux-ci portent une réalité commune, comme c'est le cas pour notre hymne, la Marseillaise, notre effigie, Marianne, et notre devise, « liberté, égalité, f...
Madame la présidente, madame la ministre, mes chers collègues, il est rare d'avoir à débattre d'une proposition de résolution relative à des symboles, symboles qui sont ici ceux d'une association d'États, l'Europe. Cette résolution comporte un unique article, lequel a pour seul objet d'encourager les mesures de nature à promouvoir les symboles de l'Europe, en particulier dans le cadre de la Journée de l'Europe, de manière complémentaire aux symboles nationaux. Mon propos sera centré sur deux éléments. Les symboles sont utiles pour faire viv...
... politique. Comme l'a écrit en 1936 Jacques Bancel, éminent géographe, dans Géographie et politique, la géographie, si elle peut être mise au service d'une politique, doit surtout rendre compte des genres de vie. À ce titre, l'Europe est une aire de civilisation composée de plusieurs modes de vie. Elle est aussi un projet politique qui ne saurait se résumer à un projet institutionnel. Ainsi, les symboles que sont le drapeau composé de douze étoiles d'or sur fond bleu formant un cercle en signe d'union, l'Ode à la joie, la Journée de l'Europe et l'euro constituent des éléments de reconnaissance et ressortissent à une pratique commune, ce qui les rend estimables. Ils ne sont pas imposés par une loi supranationale. Les ignorer ou les interdire équivaut à nier une réalité. On raconte que les Gardes...
Les symboles sont utiles s'ils ne retranchent rien et ne se substituent pas à ce qui rassemble. Les députés de notre groupe voteront la proposition de résolution.
Ils entendent aussi faire en sorte que les grands sujets européens progressent pour tous et rassemblent davantage de familles, de jeunes et de citoyens. Les symboles sont nécessaires pour impliquer tous les citoyens et obtenir leur participation. Il faut faire des politiques publiques le symbole d'une Europe populaire. Il incombe aux Parlements nationaux de s'y atteler. Notre travail est important !
...-nous de tout chantage, chers collègues de la majorité ! La seule alternative que vous semblez proposer serait donc entre d'un côté, le nationalisme le plus brutal, et de l'autre votre Union européenne dont nous ne pourrions jamais débattre ! Mais le choix n'est pas entre la xénophobie et le marché libéral ! Il y a là un sujet important. Ne confondons pas le sacré et le religieux ! Débattre des symboles n'est pas une affaire symbolique, si l'on entend par là qu'elle serait anecdotique. C'est une affaire éminemment politique. Par définition, la symbolique est pleine de sens, d'autant plus si elle est de nature politique. Nous le savons tous, et cela a été rappelé assez brillamment par certains orateurs, notamment Jean-Louis Bourlanges. Nous savons tous, nous qui avons été candidats, que choisir...