3 interventions trouvées.
...épète, le travail des enfants est interdit, sauf dérogation, y compris sur internet. Il ne s'agit pas d'interdire pour interdire. On ne peut que se réjouir, comme vous l'avez dit monsieur le secrétaire d'État, de l'émergence de nouvelles formes d'expression et de création. Il convient néanmoins de nous assurer que, lorsque nous, nos enfants – comme les miens – ou nos petits-enfants regardons des vidéos sur ces plateformes, les intérêts supérieurs des enfants qui sont derrière l'écran sont protégés : droit au consentement d'abord, droit au repos, droit à l'instruction, droit enfin de bénéficier le moment venu, lors de leur émancipation, des revenus générés par leur activité. Souvent, dans nos circonscriptions, les citoyens nous interpellent au sujet du temps passé par les enfants devant les éc...
...partie sur laquelle il est essentiel de légiférer : le phénomène des enfants « youtubeurs », ou « influenceurs ». J'ignore si vous savez tous ce dont il s'agit, mais nos enfants, eux, le savent très bien. Or ce phénomène n'est rien d'autre qu'une nouvelle forme de travail des enfants apparue en même temps que le numérique, au sujet de laquelle je crois qu'il est de notre devoir d'agir. Certaines vidéos sont à la limite de l'acceptable. Notre ambition, néanmoins, n'est pas de porter un jugement ; il s'agit avant tout d'établir un cadre protecteur qui garantira l'intérêt supérieur de l'enfant. La proposition de loi vise à responsabiliser les différents acteurs, surtout les parents, ainsi qu'à faire connaître les risques psychologiques qui pèsent sur les enfants, à préserver au mieux leur intimit...
Je sais pouvoir compter sur vous, ayant pu mesurer l'intensité de votre soutien sur un sujet qui nous interpelle tous ici ; soyez-en remercié. En résumé, cette proposition de loi vise à mieux protéger les enfants en établissant un cadre juridique clair pour régir les activités de partage de vidéos mettant en scène des mineurs de moins de 16 ans, dans une situation de travail comme dans une situation de loisir. Ensuite, je place chacun – les parents, les annonceurs, les plateformes – devant ses responsabilités. Enfin, il faut permettre à l'autorité publique – qu'il s'agisse du juge ou de l'autorité administrative compétente, souvent la direction départementale de la cohésion sociale – de m...