5 interventions trouvées.
Si vous me le permettez, monsieur le président, je souhaite, avant d'entrer dans le vif du sujet, évoquer la catastrophe écologique que vit la Corse à l'heure où nous parlons : alors que plusieurs milliers d'hectares sont en feu et que le massif de Bavella est menacé, je tiens à remercier du fond du coeur les personnels de la sécurité civile.
Qu'ils soient pompiers ou pilotes de Canadair, ils sont plus de 600, venus de plusieurs départements, à lutter de tout leur coeur contre le feu, jour et nuit. Le massif de Bavella – pour ceux qui le connaissent – est un peu la cathédrale Notre-Dame de la Corse. J'en viens à la catastrophe humaine que fut Furiani. Je ne peux l'évoquer qu'avec beaucoup d'émotion. Comme mon collègue Jean-Jacques Ferrara, j'étais étudiant en médecine, à Marseille, lorsque le drame est survenu. Nous étions alors tous réunis pour une fête ; après quelques secondes d'incompréhension, nous avons vécu des heures d'angoisse, sans nouvelles de nos proches. Nous avons ensuite – p...
Me félicitant du sort qui attend cet amendement, je tiens à dire combien j'ai été touché par la dignité de la société civile corse comme par la patience et le sens de responsabilité dont ont fait preuve les collectivités territoriales et les élus corses. C'est une grande chance pour nous de les avoir à nos côtés. Je tiens à souligner également l'engagement de nos élus nationaux corses. Les valeurs qu'ils défendent sont de grandes valeurs de notre pays et je veux sincèrement les remercier.
Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il importe donc, sur tous les terrains, de se souvenir de Furiani par ce geste mémoriel.
...ompassion et ma profonde empathie à toutes les familles qui sont encore marquées dans leur chair par cette catastrophe nationale. Pourtant je ne voterai pas cette proposition de loi car, quelle que soit la sympathie qu'on peut éprouver à l'égard des victimes, il ne nous appartient pas de légiférer sur l'émotion, sur la compassion. Les commémorations, qui doivent bien légitimement se dérouler, en Corse sans doute mais aussi sur l'ensemble du territoire, pour se souvenir de ce type de catastrophe, ne relèvent tout simplement pas du domaine de la loi. Je perçois bien la volonté de certaines oppositions de nous confronter à des textes visant à évaluer notre humanité, notre empathie, notre degré de compassion.