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Qu'ils soient pompiers ou pilotes de Canadair, ils sont plus de 600, venus de plusieurs départements, à lutter de tout leur coeur contre le feu, jour et nuit. Le massif de Bavella – pour ceux qui le connaissent – est un peu la cathédrale Notre-Dame de la Corse. J'en viens à la catastrophe humaine que fut Furiani. Je ne peux l'évoquer qu'avec beaucoup d'émotion. Comme mon collègue Jean-Jacques Ferrara, j'étais étudiant en médecine, à Marseille, lorsque le drame est survenu. Nous étions alors tous réunis pour une fête ; après quelques secondes d'incompréhension, nous avons vécu des heures d'angoisse, sans nouvelles de nos proches. Nous avons ensuite – pour relater mon expérience personnelle – vu débarquer ...
Je voulais remercier Michel Castellani et le féliciter : en plus d'apporter une contribution majeure pour le football, le texte qui nous est présenté a une valeur pour l'ensemble de la communauté française. Le jour de la catastrophe de Furiani, je travaillais pour TF1 et préparais le journal de 23 heures, quand j'ai été soudainement projeté dans cette catastrophe. Pendant deux heures, en direct, sans disposer d'informations particulières, j'ai tenté de faire comprendre aux Français ce qui se déroulait, de les informer et d'interroger les uns et les autres : j'ai assisté impuissant à cette catastrophe. Cette impuissance a constitué un é...
...tive organisée dans le cadre ou en marge des championnats de France professionnels de football de première et deuxième divisions, de la Coupe de France de football et du Trophée des champions, n'est jouée à la date du 5 mai » – , le football amateur n'est pas concerné par la proposition de loi. Or il semble important que le monde du football amateur rende hommage aux victimes de la catastrophe de Furiani en observant une minute de silence lors des rencontres ou manifestations sportives disputées le 5 mai entre clubs amateurs. Cette considération inclut bien évidemment les catégories de jeunes.
Avant de défendre ce sous-amendement, je voudrais remercier le rapporteur et l'ensemble des signataires de cette proposition de loi. Voilà près d'un an, à Furiani,le Onze parlementaire commémorait cette terrible catastrophe, et cette proposition de loi permet une prise de conscience de la gravité de l'événement qui s'est produit dans ce stade magnifique. Je me félicite également de la qualité des débats, qui profitent de la présence aujourd'hui dans l'hémicycle de deux ministres des sports : Roxana Maracineanu, la ministre actuelle, et Marie-George Buffet...
Le sous-amendement n'a pas été examiné en commission. Sur l'amendement, en revanche, celle-ci a rendu un avis favorable quand, pour mon compte, j'avais émis un avis de sagesse. Élargir la mesure au football amateur n'a, en soi, rien de scandaleux, et paraît même logique. Mais le football amateur n'a rien à voir avec la catastrophe de Furiani. Je souhaitais par ailleurs laisser aux différentes ligues de football le choix du mode de commémoration, sans les enfermer dans l'obligation d'une minute de silence. Celle-ci est bien évidemment possible, et même souhaitable, mais on pouvait aussi bien imaginer une journée de réflexion, par exemple.
Ces amendements sont en effet importants. Je souscris pleinement aux propos de M. Castellani, qui rappelle que la catastrophe de Furiani concernait le football professionnel. Cependant, certains des amateurs d'aujourd'hui seront les professionnels de demain, et ils doivent savoir ce qui s'est passé et ne jamais l'oublier. La pédagogie est donc importante pour eux aussi. J'appelle votre attention sur le fait que l'amendement me semble soulever un problème rédactionnel. La minute de silence ne doit concerner que les matchs joués le...
Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il importe donc, sur tous les terrains, de se souvenir de Furiani par ce geste mémoriel.
Je ferai écho à Mme Bannier. La transmission de la mémoire se fait par les jeunes générations et cet amendement a l'avantage d'inclure les catégories de jeunes. La commémoration de la catastrophe de Furiani sera donc, dans les clubs, un moment de pédagogie et de transmission, afin que cela n'arrive plus jamais.
Ce soir du 5 mai 1992, ce devait être la fête du football à Furiani, et ce fut le drame. La vie s'est effacée devant la mort, dans le bruit effroyable de l'effondrement de la tribune. Le fracas et la stupeur résonnent encore en nous. Les coupables sont nombreux, mais leur motivation peut se résumer en deux mots : la cupidité et la lâcheté.
Je tiens tout d'abord à dire que nous gardons tous en mémoire la tragédie de Furiani et à exprimer ma profonde compassion et ma profonde empathie à toutes les familles qui sont encore marquées dans leur chair par cette catastrophe nationale. Pourtant je ne voterai pas cette proposition de loi car, quelle que soit la sympathie qu'on peut éprouver à l'égard des victimes, il ne nous appartient pas de légiférer sur l'émotion, sur la compassion. Les commémorations, qui doivent bien l...
En ce qui me concerne, je n'ai absolument pas l'intention de me laisser imposer l'obligation de témoigner, par un vote, de ma profonde empathie pour les victimes de la catastrophe de Furiani. Ce texte ne relève pas de la loi, et je ne le voterai pas.