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...i le collectif des victimes de la catastrophe de Furiani qui entretient le souvenir et rend à ces victimes l'hommage qui leur est dû. Pour cette raison, on ne doit plus jouer ni célébrer de fêtes ou de victoires le 5 mai, comme s'y était engagé le Président de la République François Mitterrand au lendemain du drame. Une minute de silence préalable ne justifiera jamais qu'une allégresse de fin de match se fasse ensuite entendre dans la nuit du 5 mai. Les marchands du Temple auraient dû comprendre d'eux-mêmes que l'on ne peut pas soutirer de l'argent aux supporters les jours de deuil. La décence n'a pourtant pas toujours été au rendez-vous, et des finales ou d'autres matchs se sont joués le 5 mai : c'est face à cette mauvaise volonté que le législateur est contraint d'intervenir – de mauvais gré...
...ophe de Furiani concernait le football professionnel. Cependant, certains des amateurs d'aujourd'hui seront les professionnels de demain, et ils doivent savoir ce qui s'est passé et ne jamais l'oublier. La pédagogie est donc importante pour eux aussi. J'appelle votre attention sur le fait que l'amendement me semble soulever un problème rédactionnel. La minute de silence ne doit concerner que les matchs joués le 5 mai. Or, tel qu'il est rédigé, l'amendement n'est pas très clair à cet égard. Toujours est-il que l'intention est bien là et il est fondamental que l'ensemble du monde du football soit concerné. Madame la ministre, pour répondre à vos propos, il est en effet insupportable que, vingt-huit ans après la catastrophe, nous soyons obligés de voter cette loi parce que les instances de la Li...
Je me souviens. Moi qui suis une ancienne joueuse de foot de Montpellier, j'étais bien installée devant mon poste de télévision. J'ai mal, très mal. Les questions fusent. Pourquoi ? Comment ? Les règles de sécurité ? L'argent, peut-être ? L'argent, sûrement ! Je me rappelle la parole prononcée à ce moment par le Président de la République, François Mitterrand, qui a dit qu'il n'y aurait plus de match le 5 mai. Je suis une femme, une fille, une mère de trois enfants, et je n'oublie pas. J'entends le collectif des victimes et je comprends leur douleur. Étant également vice-présidente de la commission de la défense et des forces armées, je considère qu'il est essentiel de commémorer tous les 5 mai et de faire prendre conscience à tous les enfants, lors des matchs amateurs, de l'importance de cet...
Le MODEM sera évidemment favorable à cet amendement et à ce sous-amendement, qui répondent vraiment à la question que nous avons soulevée dans notre intervention quant à l'importance de transmettre aux futures générations la mémoire de Furiani. Loin de la Corse, peut-être oublierait-on assez vite pourquoi il n'y a pas de matches le 5 mai. Il importe donc, sur tous les terrains, de se souvenir de Furiani par ce geste mémoriel.
...ussi se souvenir, encore et toujours, et donc commémorer pour éduquer et pour transmettre les valeurs et l'éthique du sport, afin que jamais plus un dirigeant sportif n'ait l'idée scandaleuse, honteuse, de prendre un risque qui pèserait sur la vie d'autrui dans le seul but de faire du profit. C'est pourquoi nous proposons, avec cet amendement largement adopté hier en commission, qu'en dehors des matches, que l'article 1er se propose de geler, lorsqu'un match amateur officiel ou un match international – que cette loi ne peut viser – est joué un 5 mai, les joueurs et les membres du corps arbitral portent un brassard noir en signe de souvenir et de respect. Ce simple brassard sera le symbole de notre espoir en un avenir meilleur.