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Le stade du Heysel en 1985, celui de Hillsborough en 1989, celui de Furiani en 1992… Dans les années 1980 et 1990, l'Europe a déploré de nombreux drames que les fédérations ont parfois eu la dignité de reconnaître comme tels. C'est le cas depuis 2014 au Royaume-Uni où chaque match qui se joue le 12 avril débute avec sept minutes de retard : c'est à cette date que le drame de Hillsborough a coûté la vie à quatre-vingt-seize supporters de Liverpool acculés dans une tribune...
Je serai très bref car notre collègue Ferrara a exprimé ce que pensent les députés du groupe Les Républicains. Je confirme que ces derniers voteront le texte, mettant un terme à une polémique qui ressurgit chaque année à l'approche du 5 mai. Nous rendrons ainsi justice à la pugnacité et à la patience du collectif des victimes du 5 mai. Le drame de Furiani, on l'a rappelé, n'a pas été un simple fait divers corse mais une catastrophe nationale ; c'est donc à la nation de prendre ses responsabilités et pas seulement aux associations de s'organiser. Madame Lang, évidemment que ce texte ne relève pas du domaine législatif – nous en sommes d'ailleurs tous convenus en commission. Mais puisque, depuis vingt-huit ans, ceux qui auraient dû prendre une tell...
Les députés du groupe MODEM respectent, je l'ai dit, le choix du collectif des victimes, le choix des élus corses. Nous apprécions vraiment le geste pédagogique que nous avons ajouté au texte par amendement. Il est important de transmettre aux futures générations la mémoire du scandale que fut le drame de Furiani. Nous appelons en revanche la représentation nationale à la vigilance : le gel d'une journée tel qu'il est prévu par le texte doit rester rare, voire exceptionnel, et concerner des événements qui, vraiment, le méritent – comme c'est le cas avec le drame de Furiani.
...moyens pour commémorer un drame, mais rien ne serait pire que de se chamailler sur le symbole à choisir. La mémoire des victimes, la douleur des familles, méritent notre unité et, serais-je tenté de dire, notre communion. Nous devons être dignes parce que nous sommes la représentation nationale ; et nous jouons notre rôle. Ce qui nous importe par-dessus tout, c'est que la mémoire des victimes de Furiani ne soit jamais menacée par le spectre de l'oubli. Pour cette raison, le 5 mai ne doit plus jamais être un jour comme les autres. Tel sera désormais le cas. Les députés du groupe Socialistes et apparentés voteront le texte avec toute la solennité qu'il mérite.