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Les députés du groupe MODEM respectent, je l'ai dit, le choix du collectif des victimes, le choix des élus corses. Nous apprécions vraiment le geste pédagogique que nous avons ajouté au texte par amendement. Il est important de transmettre aux futures générations la mémoire du scandale que fut le drame de Furiani. Nous appelons en revanche la représentation nationale à la vigilance : le gel d'une journée tel qu'il est prévu par le texte doit rester rare, voire exceptionnel, et concerner des événements qui, vraiment, le méritent – comme c'est le cas avec le drame de Furiani.
Merci à Michel Castellani pour cette proposition de loi. Ce débat était nécessaire et je remercie ceux qui y ont participé avec la dignité qui me semble ici s'imposer. Certes, nous disposons de plusieurs moyens pour commémorer un drame, mais rien ne serait pire que de se chamailler sur le symbole à choisir. La mémoire des victimes, la douleur des familles, méritent notre unité et, serais-je tenté de dire, notre communion. Nous devons être dignes parce que nous sommes la représentation nationale ; et nous jouons notre rôle. Ce qui nous importe par-dessus tout, c'est que la mémoire des victimes de Furiani ne soit jamais menacée par le spectre de l'oubli. Pour cette raison, le 5 mai ne doit plus jamais être un j...