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Il s'inscrit dans le prolongement de la proposition de loi déposée par le groupe Les Républicains visant à sauver les secteurs de l'hébergement touristique, des cafés et de la restauration en instaurant un taux réduit de taxe sur la valeur ajoutée – TVA – à 5,5 % jusqu'au 31 décembre 2020. Je salue les mesures prises par le Gouvernement en faveur du tourisme depuis le début de la crise sanitaire. J'ai assez dénoncé l'insuffisance des efforts consentis pour cette filière dans le passé pour pouvoir aujourd'hui reconnaître ce qui est fait. Nous pensons toutefois qu'une mesure supplémentaire est nécessaire pour renforcer les marges du secteur, dans...
Comme le précédent, cet amendement de notre collègue Brigitte Kuster propose une baisse temporaire de TVA de 10 % à 5,5 % pour le secteur du tourisme.
Nous avons longuement débattu de la baisse de TVA en commission, mais je ne comprends pas la position du Gouvernement sur cette proposition. Mme Bonnivard l'a rappelé, l'Allemagne a choisi d'abaisser le taux de TVA du secteur touristique, passant de 19 % à 7 %. Les hôteliers et les restaurateurs réclament cette mesure. La saison à venir sera mauvaise. Or, quel que soit le nombre de clients qu'ils accueillent, les hôteliers ont des coûts fixes. ...
Il est identique aux précédents. C'est un amendement du groupe Les Républicains, qui tient beaucoup à cet abaissement de la TVA.
Dans le droit fil des précédents, cet amendement déposé par Paul-André Colombani vise à soutenir l'hôtellerie et la restauration en ramenant leur taux de TVA à 5,5 %.
Nous avons débattu à plusieurs reprises de la proposition de réduire le taux de TVA du secteur du tourisme, notamment lors de l'examen de la proposition de loi du groupe Les Républicains, mais aussi en commission. Je suis défavorable à cette mesure et donc à l'ensemble des amendements qui la défendent.
Il a pour objectif d'étendre la liste des produits concernés par un taux réduit de TVA à l'ensemble des plants de légumes, qui sont des produits de première nécessité alimentaire. Ces derniers sont, depuis le 1er janvier 2014, soumis à un taux réduit de 10 % car ils sont considérés comme des produits végétaux ne pouvant être consommés par l'homme sans transformation préalable. Pourtant, certains produits sont soumis au taux réduit de 5,5 % alors même qu'ils nécessitent une transfor...
Nous avons un nombre important d'amendements sur la TVA, 80 à 90 je crois, et nous avons vraiment besoin d'accélérer les débats. Chacun défendra son cas particulier, mais la méthode de la baisse de la TVA recevra toujours un avis défavorable de la commission. Si chacun en est d'accord, et afin d'accélérer la discussion, je donnerai dorénavant cet avis sans autre justification.
C'est pourquoi, madame le secrétaire d'État, le débat que j'ouvre avec cet amendement ne porte pas sur la TVA mais sur le recyclage, le réemploi et le soutien à la production française. N'utilisons plus pour nos pièces automobiles des matières premières venant d'autres pays, la Turquie par exemple, ou des métaux provenant de l'autre bout du monde, avec un bilan carbone très néfaste pour la planète.
Nul doute que le réemploi sera un des vecteurs de croissance pour la relance, mais pas par l'utilisation de l'outil TVA. Demande de retrait.
Madame la secrétaire d'État, nombre de pays européens appliquent déjà une TVA réduite sur la réparation et sur le réemploi, à commencer par la Belgique. Nous en avions longuement parlé avec votre collègue qui présentait le projet de loi sur l'anti-gaspillage et l'économie circulaire. Il serait donc bien que nos débats ne soient pas biaisés par de fausses affirmations : l'Europe permet ce type de dispositif, puisque d'autres États de l'Union l'applique. Pourquoi ne pourrait...
On peut d'autant moins nous opposer un tel argument que la Belgique, la Suède, le Luxembourg, Malte, les Pays-Bas, la Pologne et le Portugal, excusez du peu, ont adopté des taux de TVA entre 5 % et 8 % pour ces opérations de réparation ou de recyclage. Il faudrait en tirer quelques conséquences. Ce sujet devrait nous rassembler. Le message serait parfaitement clair pour l'opinion, après tout ce qui a été dit ces derniers mois sur le sujet. Passons aux actes !
Mais on peut aussi les repérer en voyant les plans de soutien et les crédits budgétaires massifs qui sont alloués à un domaine. Il n'y a qu'une seule priorité des politiques publiques aujourd'hui : sauver l'économie et les emplois. Cela se fait essentiellement par des plans de soutien, parce que c'est plus rapide et plus direct que par la fiscalité. Avis donc défavorable à cette baisse de TVA.
Deuxièmement, dans le concept d'urgence climatique et le concept d'urgence économique, il y a le mot « urgence ». Je ne comprends donc pas comment on peut nous ressasser tous les jours que la majorité veut mener une politique écologique tout en refusant des amendements qui lui donnent corps. Quand nous demandons une baisse de la TVA sur les réparations et sur le recyclage, on nous répond que le problème est sur la table et qu'il ne faut pas s'inquiéter, parce qu'une loi arrive. Mais alors, arrêtez de parler d'urgence ! Ces secteurs sont sinistrés, l'urgence est aussi économique, et vous ne faites rien. Alors pourquoi débattre aujourd'hui ?
Premier point : qu'a eu un cordonnier comme travail pendant deux mois et demi ? Rien. Le rapporteur général explique qu'il y a d'autres moyens que la baisse de la TVA pour soutenir son activité. Certes, mais lesquels sont prévus pour le cordonnier ? Celui de Thierry Benoit a malheureusement fermé, mais le mien, à Gardanne, est encore là, je ne sais pour combien de temps encore. Quels moyens proposez-vous, monsieur le rapporteur général, pour que son activité redevienne attractive et qu'il puisse survivre à la période qui s'est écoulée ? Je suis ouvert à vos su...
Il ne s'agit pas d'un vieil amendement qui dormait dans un tiroir, mais d'une réponse directe à la crise actuelle. Il vise à diminuer la TVA sur les mouchoirs à usage unique, en la ramenant à 5,5 %. Cette mesure serait limitée dans le temps, puisqu'elle ne s'appliquerait que jusqu'au 31 mars 2021.
J'ai bien compris qu'aucun de ces amendements ne trouverait grâce à vos yeux. Il est amusant, en revanche, que vous nous encouragiez, contrairement à l'habitude, à plaider pour des augmentations de crédits budgétaires : c'est nouveau, mais tant mieux. L'amendement vise baisser la TVA pour le secteur de la musique enregistrée, qui se trouve en grande difficulté du fait de la fermeture des magasins et des lieux ouverts au public : les ventes de disques et droits voisins se sont effondrées de près de 40 % et les pertes du secteur de la musique sont estimées à environ 230 millions d'euros. Bref, c'est énorme. Contrairement à d'autres secteurs économiques pour lesquels un retour ...
Il a été rédigé par Brigitte Kuster dans le cadre du groupe de travail des députés Les Républicains consacré à la culture. Il s'agit d'un amendement d'appel invitant le Gouvernement à entamer au plus vite des négociations avec nos partenaires européens, la Commission européenne et le Parlement européen. Près de dix ans après l'application d'un taux réduit de TVA pour les livres audio, il s'agit de faire bénéficier les disques, vinyles et téléchargements légaux d'un taux de TVA à 5,5 % à compter du 1er janvier 2022. Cette date laisse le temps à la France d'emporter l'adhésion de ses partenaires européens. Le risque d'effet d'aubaine pour les productions étrangères est particulièrement faible, puisque dix-neuf des vingt meilleures ventes sont des producti...
J'y tiens beaucoup, et je suis sûr qu'il saura trouver grâce à vos yeux, monsieur le rapporteur général : il s'agit d'aligner le taux de TVA pour les retransmissions de théâtre vivant sur celui qui s'applique aux spectacles eux-mêmes. Dans le cas contraire, des personnes qui, ayant acheté un billet pour un spectacle et ayant dû se le faire rembourser, et achetant, plus tard, le droit d'assister à une retransmission de ce spectacle, devraient s'acquitter d'un taux de TVA différent. En effet, si l'amendement n'était pas adopté, les retr...
Cet amendement se distingue des précédents, puisque le taux de TVA applicable aux spectacles est déjà de 5,5 % : il ne s'agit donc pas de le baisser. Simplement, comme les spectacles vivants n'ont pas eu lieu devant des spectateurs présents physiquement mais ont été retransmis à la télévision, il est demandé d'appliquer le même taux à la retransmission télévisée qu'au spectacle vivant. Puisqu'il ne s'agit pas d'une baisse de taux, je m'en remets à la sagesse du...